Maëlle [ Ancienne Captive ]

Electric Avenue
. . . . . . . . . . . . . . . . . . Maëlle.
« la mémoire est éternelle ; les faits qu'elle contient sont éphémères »
Maëlle [ Ancienne Captive ] PHOTO DE VOTRE CHEVAL

▬ Nom : Maëlle
▬ Âge : trois années
▬ Sexe : femelle
▬ Race : mustang croisé avec un étalon inconnu
▬ État : Ancien Captif

Il était une fois ...

▬ Histoire : « Mon nom n'as pas toujours été Maëlle. Avant, on me nommait Tara. Je suis née dans un grand pré, au moment où le soleil est doux et que la nature revit. Les deux-pattes appelaient cette saison « printemps ». J'étais la première à naître parmi les pouliches. Il y avait, dans ce grand pré, trois poulinières et ma mère. J'ai vécu heureuse, choyée par les juments pleines. Puis un poulain est né, il était ravissant. On s'est tout de suite bien entendu. Son nom était Ramsay. Il y eu ensuite Lilou et Cindy.
Mais être heureuse chez les humains n'est qu'éphémère. Le temps donné à une mère pour apprendre la vie à ses petits est cruellement court dans la nature : il l'est bien plus chez les hommes. Un humain est venu au pré. Ma mère semblait en rage folle, elle m'as dit de courir. Et c'est ce que j'ai fait. Mais plusieurs humains sont venu lui prêter main forte. C'est ainsi qu'on as quitté le pré.
Puis on nous as mit une corde autour du cou. On m'as tiré loin de ma mère. L'humain qui me tenait avait fait un noeud coulant. Quand je voulais m'échapper, j'étouffais, et il déserrai cette corde juste assez pour que je respire. Ainsi entravée, j'ai trotté et galoper. On étaient tous dans un tout petit encols rond, et il y avait trop de deux-pattes autour de nous pour qu'on soit rassurés.
Ce fut au tour de Ramsay, de Lilou, de Cindy, puis des poulinières. Une femme s'est avancée vers tout les chevaux, sauf Ramsay et moi. Ce jour-là, ma mère est partie et je ne l'ai plus revue. On m'as mit une mère de subtitution. Elle était gentille, note bien, mais ce n'était pas ma vraie mère. La femme qui m'avait enlevé ma mère est revenue me voir plusieurs fois. Je tentais de m'enfuir, elle me rattrapait, et me caressais longtemps. Je la détestais.
Et puis à six mois, la nuit, on me banda les yeux. On me remit cette corde autour du cou. J'appelais désespérément Camille, ma mère de subtitution. Seul Ramsay, aveuglé comme moi, me répondit. Je sut plus tard que Camille avait été emmenée un peu plus tôt vers un autre poulain orphelin. Bien sûr, je refusais d'avancer, et j'étouffais. Mais cette fois, on me laissa étouffer plusieurs secondes, puis je reçut de violents coups sur la croupe pour avancer.
Je me cognais souvent, laissait échapper de petits hennissements de panique. Les hommes ne cessaient de me frapper la croupe. J'entendais les coups pleuvoir sur le corps plus frêle de Ramsay. Puis d'un coup j'eu une violente douleur aux naseaux. Je me cabrai à demi et m'arrêtai. L'humain enleva le tissu et la corde, puis claqua la porte.
J'étais dans un tout petit box, trop étroit pour me retourner. La porte fermée, il faisait presque noir, et seule la lumière blafârde de la lampe passant entre les briques sales me permettait de voir. Je tentai de communiquer avec Ramsay, mais soit il ne pouvait ni me répondre ni m'entendre, soit il n'étais plus là. Je restai deux jours sans manger ni boire dans ce glauque endroit.
Puis d'un coup la lumière se fit intense, et je reçu plusieurs coups sur la croupe. Un lassot vint s'enrouler autour de mon coup. Je me cabrai, on me tira en arrière. J'étais tombée sur la tête. Trop sonnée pour bouger, on me tira à travers l'écurie comme un corps sans vie. Puis on me balança dans un manège rond. Je vis Ramsay. Il était maigre à faire peur.
On nous servit à boire et à manger. Puis un homme rentra et nous attacha à un poteau. On passa ainsi notre seconde année. On nous servait à boire, à manger, mais on ne nous détâchait pas. Les cordes usées avaient craqué le deuxième jour, et on galopais en rond. On grandissait beaucoup. Ramsay était vraiment magnifique.
Un homme revint à nouveau, me mit un mors dans la bouche, une selle sans tapis sur le dos. Pendant deux jours on resta avec cet attirail sur le dos, puis une femme, légère, se mit sur mon dos et me frappa sauvagement. Je ne réussis pas à la mettre à terre, pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé.
On nous mit dans un petit pré. Enfin, de la place ! On galopais souvent. Et on s'ouvrait à des sentiments tels que l'amour. On était presque adultes. Ramsay et moi, enfin heureux. Je l'ai déjà dit : le bonheur chez les humains n'est qu'éphémère. Je n'étais pas encore « fécondable », Ramsay était prêt.
On nous frappa pour entrer dans une arène de combat où nous attendait un colosse, un étalon de cinq ans. Ramsay et lui entamèrent un âpre combat. Combat perdu d'avance pour Ramsay. Le colosse était trop fort, et bientôt mon amour mourut. Le colosse s'avança vers moi pour me saillir. C'est à ce moment-là que j'ai galopé comme une folle, j'ai sauté par-dessus la barrière et je me suis enfuie. »

▬ Caractère : J'ai peur des humains, une peur comme on n'en as jamais vue. Dès que j'en vois un, je m'enfuis si vite qu'on dirait que je vole. Cette vitesse fait qu'ils me courent souvent après. Aucune de leur monture, avec leur poids sur le dos et leur vie au box, ne peut rivaliser avec moi. Je suis libre à présent, oubliez-moi les gars. Je suis assez sociale avec les autres chevaux. J'aime galoper avec eux, sentir le vent jouer dans ma crinière. Mais l'amour, c'est un sentiment qu'il ne faut pas évoquer chez moi. J'ai perdu Ramsay, je n'aurais personne d'autre. Condamnée par les humains à être une jument solitaire, je prends cependant plaisir à la vie sauvage.

▬ Physique : Je suis une palomino tobiano. Pas de ces yeux de merlan frit avec moi, s'il-vous-plaît, je sais que c'est compliqué mais je vais vous expliquer. En fait, c'est simple, ma robe ressemble à un cheval palomino, robe dorée et crins blancs, sur qui ont aurait jeté un pot de peinture blanche. Mes yeux sont de joyaux contenant la nuit. Ma queue m'énerve, je ne parviens pas à la faire pousser rapidement ! Mes crins sont peu abondants. Je ressemble à un mustang croisé arabe. Plutôt exotique pour la région.

Toi, derrière l'écran

▬ Votre pseudo : Maëlle
▬ Parles-nous de toi : ben, j'aime les chevaux, les dragons, et "les royaumes de ga'hoole". Je suis une Taradicct et j'adore Pierre Bottero qui est malheureusement décédé.
▬ Pourquoi vous êtes-vous inscrit ?: le forum as l'air actif, sympa. Joli design.
▬ Avez-vous une suggestion pour améliorer l'aspect du forum ?: les poney sur l'affiche... ça fait un peu bébé quand même.
▬ Avez-vous lu la Bible Sacrée en entier ? : Ok by Alysson
▬ Un dernier mot chanceux ?: viva equus !