Damian Perrin [Homme]

Montre-nous qui tu es

▬ Nom : Perrin
▬ Prénom : Damian
▬ Âge : 19 ans
▬ Sexe : Masculin
▬ Nationalité : Français
▬ Lieu de naissance : Un petit village perdu dans un coin de la France
▬ Sexualité : Hétérosexuel
▬ Langue(s) parlée(s) : Français

▬ Physique : Bof, que dire de vraiment intéressant. Vous voulez savoir comment les gens le perçoivent ? Et bien, pour tout vous dire, la majorité ne le voit pas. Je n’exagère pas, Damian est tellement timide et discret qu’il en devient presque physiquement invisible. Pourtant, si vous faites l’effort de regarder de plus près, ce jeune homme n’est pas vilain. Il est plutôt mignon et atrocement charismatique, en fait. Son côté rêveur lui donne un air presque triste qui rend son charme plus percutant. Vous savez, un peu le genre nounours adorable qu’on a envie de sérer dans ses bras … Trait pour trait, il a les cheveux bruns, les yeux bleus, bref, totalement banal. Mais c’est vrai que son regard est prenant. On pourrait s’y perdre … si seulement on s’y risquait. Et rares sont ceux qui s’y risquent, justement. Damian n’est pas spécialement grand, pas vraiment petit, ni gros, ni maigre. Vous voyez le genre. Quand je vous dis « banal », il faut me croire sur parole. Mais en dehors de ça, je reste sur ma première impression, il est plutôt mignon bien que trop discret pour qu’on le remarque. Dommage.

▬ Particularité : Il vous dira que ses yeux sont sa seule et unique particularité. La vérité, c’est que ce garçon est ressorti blessé d’une enfance trop vite perdue. Les erreurs du passé laissent des marques, même quand nous n’en sommes pas responsables. Ces marques sont visibles, cicatrices qui ne s’en iront malheureusement jamais. Elles strient le dos du jeune homme, témoignage silencieux mais à jamais présent.

Il était une fois ...

▬ Histoire : Une histoire bien triste et particulière qu’il va me falloir vous conter. Une histoire, un passé, une époque désormais révolue. Et profitez-en car jamais de la bouche du jeune homme vous ne l’apprendrez. Il se refuse de parler de sa vie passé. A vrai dire, il n’a pas vécu. Pas pour lui. Et il préfère oublier. C’est compréhensible. Il est parfois tellement plus simple de laisser de côtés les choses pénibles. Tellement plus simple. Du moins, c’est ce qu’on croit. Si vous pensez qu’il est lâche, détrompez-vous. Il est juste profondément blessé. Sans doute pour l’éternité. Certaines maladies sont incurables. On dit que les blessures cicatrisent toutes, cependant. Damian est persuadé du contraire. Mais la vie peut parfois nous surprendre. Qui sait si on ne lui prouvera pas qu’il a tort. Si seulement il pouvait y croire à nouveau.

Son histoire commence dans une campagne française. Un petit endroit perdu répertorié sur une carte parce que la république l’oblige et uniquement pour cette raison. Un village étonnamment petit, où les voyageurs ne s’arrêtent jamais, où les seuls habitants ont vécu toute leur vie et vu grandir leurs progénitures. Un village où l’on n’emménageait pas et où il faisait meilleur vivre quand on ne venait pas d’ailleurs. Mais, à vrai dire, ce genre de village a ses défauts. Et aux yeux de certains jeunes, c’est tout ce qu’ils ont, ces endroits : des défauts. On ne pourrait pas en vouloir aux jeunes de chercher un peu de nouveauté, après tout, c’est bien normal. Mais les anciens, très souvent, ne toléraient pas ça. Bref, un village perdu, voilà où la vie de Damian commença et où elle suivit son cours, presque normalement.

Presque. Car très tôt, l’enfant se montra plus faible que ses frères. Il était dans une famille de 3 garçons, plus lui. Etant né en dernier et ne se montrant pas aussi utile et compétent que ses aînés, son père menaça plusieurs fois de l’abattre. Mais c’est tout juste si Damian réagissait. Et c’était bien ça, le problème, avec lui. Il était mou, sans réaction, sans avis, sans rien qui ne puisse être usé pour rapporter un peu d’argent à la famille. Ici, son père avait besoin d’aide aux champs et si le gosse s’avérait inutile, alors il n’était rien d’autre qu’une bouche de trop à nourrir. Et on ne pouvait pas se le permettre. L’argent manquait, c’était ainsi. La loi primaire du plus fort et, en l’occurrence, du plus utile. Son père lui avait collé une étiquette depuis son plus jeune âge, il n’était bon à rien. Incapable de travailler, incapable d’étudier, incapable de se trouver une fille. Il ne fonderait jamais une famille, il n’arriverait jamais à percer dans la vie. Voilà le diagnostique du fermier son père.
Mais un jour que le médecin du village passait voir le frère aîné de la famille, Joshua, qui s’était coupé le bras Dieu sait comment, l’homme de bien s’attarda un instant sur le cas de Damian. Comme à son habitude, le jeune gamin s’était posé dans un coin de la pièce, adossé contre un mur, donnant l’impression de faire partie du décor. Il ne parlait pas, regardait dans le vide. Le docteur posa quelques questions à la mère qui eut tôt fait de lui dire que, non, à 5 ans déjà, il ne parlait pas encore. Elle avait longtemps été inquiète mais elle avait finit par laisser tomber. Elle s’occupait de Damian sans jamais pouvoir le toucher, lui demandait pourtant de l’aider à la maison pour que son père n’ait aucune raison de se débarrasser de lui. Le médecin hocha la tête avant d’expliquer à sa mère que l’enfant était certainement autiste. Elle ne savait trop ce que c’était mais décida de ne rien en dire à son mari qui les battrait s’il apprenait que son fils cadet était malade.

Malheureusement, ce genre de choses ne peuvent rester cachées trop longtemps. Pour l’arracher à son mutisme qu’il ne comprenait définitivement pas, Monsieur Perrin prit l’habitude de frapper l’enfant. Forcé à retrouver une connexion tangible avec la réalité, Damian n’eut plus le droit de se réfugier dans son monde. Chaque fois que cela se produisait, qu’il se montrait un peu trop rêveur au goût de son père, ce dernier l’entraînait dans la grande et faisait claquer sa ceinture sur le corps mi-nu du gamin. Triste traitement contre lequel on ne pouvait rien faire. C’était au père de décider comment il voulait éduquer ses gosses.

Les années passèrent et tant qu’il y avait de la nourriture et de l’argent, tout se passait normalement. Sitôt que l’un ou l’autre manquait, cependant, la colère du père Perrin s’abattait impitoyablement sur le plus jeune de la famille. Malgré le fait qu’il parlait, désormais, bien que laconiquement, Damian n’était pas très doué en relations sociales. En fait, il se trouvait qu’il n’était doué en rien. Manuellement, sa maladresse lui ferait vite perdre une main et le rendrait plus inutile encore. Intellectuellement … et bien, il n’avait même pas été scolarisé donc on ne pouvait réellement dire qu’il ferait des études. Et, de toute manière, on n’avait pas d’argent à dépenser pour des études. Alors il aidait sa mère, comme il l’avait toujours fait. Souvent, ses frères se moquaient de lui, mais il passait outre. Il intériorisait tout.

Un jour, cela dit, on lui découvrit une qualité. Une qualité qui pourrait rendre son père plus riche qu’il ne l’avait jamais été. Un vague ami de son père lui avait demandé un service. Quelque chose de tout bête qu’il lui revaudrait, c’est bien pour cela que Perrin accepta. L’homme lui demanda de garder son étalon dans un box pendant quelques jours, le temps qu’il aille vendre ses légumes aux villages d’à côté. Le cheval ne pouvait rester seul car il était fugueur et inutile de demander à quelqu’un de venir s’en occuper, il était bien trop agressif (mais le propriétaire se garda bien de le faire remarquer). C’est quand l’un des frères de Damian, voulu approcher l’étalon que la famille s’aperçut du calvaire dans lequel elle s’était fourrée. L’animal était résolument impossible à approcher. Imaginez donc le choc lorsque le plus jeune de la famille s’approcha du cheval en lui parlant doucement et que ce dernier se calma immédiatement. Damian avait un don, c’était indéniable. Il calmait les chevaux par Dieu sait quel miracle et pouvait les approcher. Le jeune garçon passa des heures en compagnie de l’équidé. Pendant que dans la tête de son paternel germaient des idées folles sur la manière d’exploiter le talent de son enfant.

Quelques années plus tard, alors que la situation financière de la famille n’avait pas bougé, le père Perrin tomba sur une annonce de journal. Il avait simplement reconnu le chiffre (un gros chiffre selon lui) et avait demandé à sa femme de lui lire le petit paragraphe qui vantait un Ranch au Canada, ou quelque chose dans le genre. Allez savoir où l’on trouva l’argent mais sans même qu’on lui demande son avis, Damian avait été envoyé là-bas. Son père était persuadé qu’il se ferait de l’argent. Voilà un moyen intelligent d’aider ta famille. Les mots de son paternel résonnaient encore dans sa tête lorsque l’avion atterrit. En fin de compte, ce n’était pas plus mal, qu’il s’en aille. Seulement, Damian n’avait jamais rien connu d’autre que cette vie. Ce qui s’offrait à lui était nouveau … et atrocement effrayant.

Gamin, si tu savais ce qui t’attend.

▬ Caractère : Oh, vous savez, Damian n’est pas très caractériel. On lui a bridé son caractère, on lui a appris à ne pas répondre, à se taire et à ne jamais donner son avis. Alors nous avons désormais un jeune homme silencieux, majoritairement perdu dans ses pensées mais pas de mauvaise foi, ni méchant pour un sou. Il est plutôt du genre doux et soucieux. Mais aussi bizarrement invisible. Personne ne semble le voir, personne ne cherche vraiment à le connaître. On ne fait pas attention à lui, il ne s’en formalise pas. Il n’est pas souvent à l’aise avec les autres êtres humains. Les seuls qu’il ait vraiment connus étaient sa famille et quelques autres rares personnes du village. En gros, il n’est jamais sorti de chez lui, où le bon caractère à avoir était celui de l’obéissant garçon. Il ne cherche pas la bagarre, il fera ce qu’on lui dit.

Avec ça, bien sûr, il est naïf. Mais à qui la faute ? Certainement pas à lui. Il a remarqué que l’être humain est souvent mauvais, qu’il aime se moquer et être mesquin. Alors oui, ne nous en cachons pas, derrière ses airs timides, il est très méfiant (même s’il ne le montre pas vraiment). Il n’arbore pas un air impassible, disons plutôt lointain, distant, comme éloigné. Parfois, il lui arrive de se replonger dans ce monde interdit par son père. Quand il s’en rend compte, il frissonne en se souvenant du châtiment qui lui est alors réservé lors de ces occasions et reprend contact avec la réalité. Il n’est vraiment tranquille que lorsqu’il est avec les chevaux. Allez comprendre, ces animaux ont des vertus apaisantes sur lui.

N’allez pas croire que c’est un idiot. Malgré le fait qu’il n’est pas été scolarisé et qu’il ne sorte pas de longues phrases compliquées à tout bout de champ, il pense beaucoup. Il réfléchit énormément et même si les mots dans sa tête ne quittent généralement pas cette dernière, il se pose beaucoup de questions.

Bref, en résumé, Damian est quelqu’un de timide, introverti par nature, gentil et doux. Le genre de confident idéal si vous réussissez à vous attacher à lui. Il risque très certainement d’évoluer au contact d’autres personnes, voilà quelque chose de nouveau qui est fort susceptible de le changer. La route est longue mais il s’y est déjà engagé – de gré ou de force, peu importe – et, désormais, impossible de faire demi-tour.

▬ Goûts : Ce n'est pas une question à laquelle il est habitué à répondre. En fait, on ne lui l'a jamais posée. Lui-même en ignore la réponse. Il aime les chevaux. C'est à peu près tout.

Toi, derrière l'écran

▬ Votre pseudo : Gaalh'way
▬ Parles-nous de toi : Euh ... J'ai 18 ans, j'suis une adepte de lecture, d'écriture. Je chante ** J'ai une chaîne Youtube, vous voulez voir ? Pis, j'aime mon chien et mon ordi et aussi mon chéri et ... bref, pas sûre que je vous intéresse vraiment, là, si ? XD
▬ Pourquoi vous êtes-vous inscrit ?: Parce que ... le fofo à l'air bien ? ** Et l'ambiance super !
▬ Avez-vous une suggestion pour améliorer l'aspect du forum ?: Pas pour le moment mais je vous en ferai part si c'est le cas.
▬ Avez-vous lu la Bible Sacrée en entier ? : Évidemment, vous me prenez pour qui ? XD => OKIDOUKI
▬ Un dernier mot chanceux ?: Ah si ! J'aime pas les menus défilants xD Du coup, j'suis sûre que personne va lire mon histoire, snif ! XD