Alors là, là j’étais au comble de ma mauvaise humeur, au summum. Un palefrenier était venu me chercher, m’avait enfilé un licol après avoir failli perdre sa main et m’avait emmené dans un endroit clos sablonneux et très grand. Là, lorsque j’avais senti que je pouvais fuir, j’avais tiré comme une malade sur la longe, lui avait brulé les doigts et étais partie au grand galop à l’autre bout de l’enclos sablonneux. Un manège hein ? Cela n’avait rien à voir pour un jouet immense pour minimoys humains.

Je vis le palefrenier s’enfuir a toute jambes et sortir précipitamment du manège tout en le refermant soigneusement... Quel couard celui-ci ! Mais bon, seul chose qui me rendait un peu moins maussade, on m’avait enlevé de ma toute petite boite appelé boxe pour une boite plus grande et plus spacieuse...

Je lançais alors un hennissement puissant mais tout de même cristallin, comme pour appeler un cheval qui serais pas loin et pourrais me tenir compagnie.. Car après tout, je me sentais affreusement seule ici, aucun cheval que j’avais rencontré n’avait su comprendre a quel point je détestais être ici, malgré ma curiosité du début...

Ed était cacher dans un coin pour rêvasser quand il vit un palfrenier emmener une jument. Juste en la voyant Ed compris que cette jument avais mauvais caractéres. Quand la jument s'échappa Ed se retient de rire quand il vit le palfrenier partit avec ces jambes a son cou.
Une fois qu'il fut partit Ed fit que la jument se décontracta et hennit surement pour appeler un autre cheval.
Ed écouta son hennisement qui était plutôt agréable a entendre. Il resta la dans sa cachette a l'observer pour mieux comprendre cette jument.

Je n’avais repéré personne et je me sentais affreusement seule.. La longe qui trainait par terre me gênait et ce licol aussi. Je me mis au pas puis au trot, un trot gracieux et noble malgré le fait que je ne sois pas racé, et me mit a cherchais une issue. Mais non, rien, aucune sortie possible. J’hennissais à nouveau, attendant une réponse quelconque de quelqu’un qui me serais inconnu surement..

Voyant le jument trottait Ed en eu le souffle coupé car elle avait un trot gracieux et agréable a regarder. Mais quand il remarqua la longe qui trainez a ces pieds, il paniqua de peur qu'elle si prenne les pieds et se blesser gravement.
Il se leva donc et courut vers la jument.

Et lorsque je vis un humain courir vers moi, je fis un puissant départ au galop, poussant avec force sur mes postérieurs. Il ne m’approcherait pas. Maintenant que j’avais un semblant de liberté, il ne me l’enlèverait pas. Je détalai à l’autre bout du manège, mes crins au vent et ma queue légèrement panachée. J’étais bien plus rapide que l’humain, j’avais surement trois fois plus d’endurance de plus. Donc, il ne me rattraperait pas. Il n’avait pas de lasso en plus pour me tendre un piège, tout était parfait pour moi...

" NON ARRETE !!! "

Paniqua Ed quand il vit la jument partir au galop pour s'éloigner de lui. Il voyait la loge pendre dangereusementdevant ces membres, plusieur il crue voir sa longe s'emmélait au jambes de la jument mais rien. Il lui coura un peu aprés mais voyant que cela ne servait a rien il s'arrêta et s'accroupie au milieu de manéges et attendit.

Son cri me déstabilisa et je pilai net, croyant qu’un animal féroce aller me bondir dessus. Sauf que je remarquais un peu tard qu’ici, il n’y avait pas franchement de cachette pour un loup ou un truc du genre... Je tournais la tête vers l’homme, au centre, oreilles baissés et dents découvertes, comme pour le menacer. Qu’il m’approche pour voir...

Certes, cette longe me gênait énormément, mais je m’y étais très vite habitué, car maintes fois j’avais eu ce problème. Et, sans quitter du regard l’homme, j’attrapai entre mes dents la longe trainant au sol et la balança en travers de mon dos, pour être sur de ne plus être gênée. J’étais intelligente, futée, et très bonne mime. Car cette technique, au départ, c’était un étalon qui l’avait fait et me l’avait montré. Il m’avait expliqué comment calculer la force qu’il fallait, l’angle & aussi le moyen pour que la longe ne tombe pas. J’adorais la solidarité des chevaux ici, malgré le fait qu’ils aiment être captifs !

Ed se décontracta quand il vit la jument mettre la longes sur son dos. Il se leva donc et sortit du manèges tranquillement. La jument avez pas besoin de lui pour le moment et il voulait pas l'embêter. Qu'elle profite ce moment de liberté qui était plutôt rare dans ce ranch.
Une fois dehors il s'assit sur un des bancs et continua tranquillement a observer la jument.

L’homme était sorti. Et, juste pour le narguer, le défier, je me mis à me pavaner librement, queue panachée, tête haute, allure princière. Cela, ce n’était pas moi. Je n’aimais d’ailleurs pas les gens ainsi. Mais, pour narguer quelqu’un ou même l’embêter, rien de tel ! Je me mis au petit trot, une lueur de défi dans les yeux.

Je suis lourde, chiante et tellement énervante ! Comme je les plaignais, vraiment ! Devoir me supporter, quel calvaire ! Mais, seul point de lumière dans un tableau de nuit, je pouvais les embêter, c’était mon jeu favori, la chose que j’aimais le plus. Vraiment, je suis une peste...

Ed harris la regarda. Il ne put se retenir de se moquer d'elle. Il rigola a gorge déployer.

" Tu es vraiment très marrante comme jument. "

Il se moquait mais il était aussi très impressionner car cela se voyait qu'elle avait des capacité. Et puis il pouvait pas le nier mais elle était très belle.

Je le voyais bien qu’il riait de moi. Et cela m’agaça fortement. Je ronflais des naseaux puis prit un air hautain. Je trottais toujours avec la même classe, la même élégance que tout à l’air mais j’avais changé un tout petit détail qui du coup avait tout changé, cet air hautain sur mon visage. Un air désagréable, avec toujours cette même lueur de défi dans le regard.

S’il était venu m’admirais, qu’il s’en aille...

Ed ne bougea pas il voyait très bien qu'il embêtait la jument. Il pencha en avant et lui demanda.

" Explique moi pourquoi tu nous hais tant que sa. Serais tu née sauvages ? "

Il la regarda avec intérêts en espérant qu'elle lui explique c'est problème. Il en doutait qu'elle lui explique mais on sait jamais.

Parce que j’avais souvent entendu les humains pester contre moi, je comprenais désormais pas mal de leurs paroles. Et là, si je ne me trompais pas, il me demandait si j’étais née sauvage. Mais comment expliquer ? Mes parents sont nés captifs, et lorsqu’ils ont étaient relâchaient, tout deux, ils n’ont pas été en mesure de retrouver un troupeau. Ils m’ont eu dans la nature et m’ont toujours éduqué dans la crainte des humains. Mais, trop curieuse, j’ai bravé l’interdit qu’ils m’avaient fixé. Et je me suis faite capturer, juste pour voir comment c’était, cet enfer que mes parents me décrivaient. J’ai eu tort, je le reconnais, je n’aurais pas dû.

Je me stoppais, face à lui et m’ébroua, comme pour lui répondre. Bien campée sur mes membres, la tête haute, mon toupet gênant mon œil droit et les oreilles pointés en avant, je le fixais sans aucune honte, aucune gêne. Moi, jeune jument soumise avant, ma capture m’avait réellement changé. Maintenant... J’étais insupportable, fière, rebelle et plus que tout, moqueuse. Jamais je n’aurais pensais devenir cela. Et, comme un acide qui rongeait mes os, je voulais m’en débarrasser de cette attitude. Je voulais, mais je ne pouvais. Dans cet enfer humain, je n’avait pas le fait, si je me soumettais, on me collerais un filet sur la tête, un mors dans la bouche, et une selle avec une sangle tranchante qui me blesserais à chacun de mes pas...

Ed était vraiment intriguer par cette jument, elle semblait bien le comprendre mais elle semblait distante aussi. Ed continua a l'observer, elle lui fessait penser au chevaux sauvages qu'il avait rencontré.

" Je suis quasiment sure que tu es née dans la liberté. Cela se voie car tu as les même manie que les chevaux sauvages que j'ai rencontré. Eux aussi était fier et beau.
Mais si gentil a la fois ! "

Ed était en train de repenser au balade qu'il avait fait sur le dos d'un cheval sauvages. Sans mord ni rien. Et puis il détester tant les mors et les elle, il préférez monté avec un licol et une longe rien d'autre. Il aimait beaucoup trop sentir les muscles du cheval sous lui .

Beau, fier, ok. Gentil ? Cela dépend ! On m’avait rapporté qu’un étalon irish cob pie noir traumatisait les juments ! Et, j’étais bien heureuse d’être captive à ce moment là. Même si j’étais plus grande que la plupart des juments, plus imposante aussi, face à un étalon irish cob, je ne tenais pas deux minutes.

Oui, en effet, je suis plus grande que la moyenne pour les juments, je suis moins frêle et fragile aussi. J’ai des os relativement gros, ce qui me permet de porter de lourdes charges. J’ai une assez bonne vitesse, mais surtout beaucoup d’endurance. Oui, niveau endurance, je grillais tout le monde.

Par pur ennui, je me mit à trotter, serpentant entre des obstacles imaginaires. Tantôt faisant des slaloms, tantôt faisant des demi-voltes ou demi-volte renversées. Un pur ennui. De plus, je ne supporter pas sentir son regard poser sur moi. Et je m’étais mise en mouvement comme pour essayer de le fuir, même si je savais que je ne pourrais pas. Ou que j’aille, je ne pouvais pas partir d’ici, je ne pouvais pas semer ce regard inopportun...

Ed se leva et se colla a la barrière.

" Me laissera tu enfin enlever se licol ? "


Demanda t'il a la jument qui était en train de slalomer et de faire des figures de manèges. Réussit sa c'était sur mais c'était domage qu'elle ne se laisse pas monter.

Lorsqu’il posa sa question, je compris évidemment le sens. Et, pour répondre, je donnais un coup de cul en l’air, tout en plaquant mes oreilles contre ma nuque. Non, je les connaissais, eux et leurs ruses, et je savais qu’il allait en profiter pour faire bien plus que cela, c'est-à-dire m’attraper. Et cela, je ne voulais pas, absolument pas...

" Bon comme tu veux, j'ai toute la journée devant moi. "


Ed retourna s'assoir et se mit a chanter de sa plus belle voix tout en observant la jument.

L’homme se mit alors à chanter. Mais oui mon petit, chante, chante tant que tu le peux encore, que je te pas cassé les mâchoires. Car dès que tu m’approcheras, je n’hésiterais pas... Peut être as-tu déjà charmé un cheval grâce à cela ? Mais sa ne marchera spas avec moi. Je suis plus intelligente et endurcie que cela. Les deux seules à avoir ma confiance ici son Wendy & Evelyn...

Ed chanta sa tristesse d'être seul, la liberté perdue des chevaux et des hommes les vies perdues. Tous se qui était triste quoi. Il chantait pour lui même, il s'en foutait si cela plaisait pas a la jument. Ces derniers temps il était tellement triste qu'il restait tout le temps seul dans son coin ou avec ces amis les chevaux sauvages. Seuls eux pouvait le rendre heureux c'est pour sa que c'est dernier temps il avait une idée en tête. Il voulait acheter un chien. Hier il avait vue une annonce pour vente de chiot et il avait l'intention d 'aller en acheter un. Il resta la un moment car la vente allé être dans deux heures, il avait donc tout son temps.

Lorsque l’on ne eux pas entendre quelque chose, le pire torture est d’être obligé de l’écouter. Et en ce moment, voilà que qui m’arrivé. J’aurais aimé partir ou même le faire taire, mais je ne pouvais pas. Il était en dehors de mon champ d’action et je ne pouvais pas sortir de ce manège par mes propres moyens. Alors, comment faire ? Une idée me traversa l’esprit. Oui, je suis maligne & machiavélique...

Je mis ma fierté de coté, redressa les oreilles mais les laissa pendre sur les cotés, baissa le museau pour qu’il touche presque le sol, m’arrêta en plein milieu du manège et me mit à fixer l’homme avec désolation...

Ed fut tellement surprit par la réactions de la jument qu'il s'arrêta de chanter. Il se méfiait quand même de la jument, elle était intelligente et maline alors il fallait être méfiant. Il se leva et s'approcha de sa barrière.

" Tu serais pas en train de me piéger par hasard ? "

Je relevais la tête pour le fixais, soupirais et rebaissais la tête. Ainsi, je faisais vraiment pitié. Oh mais si seulement tu savais ce que je te réservais... Te piéger ? Oui, tout à fait. Mais tu ne peux pas le savoir. Tu n’es pas dans ma tête.. Mon pauvre.

Ed regarda la jument certa elle lui fesait pitier mais il resta sur ces gardes. Il pris lon lasso dans sa main et se prépara s'en servir en ca de danger. Il rentra doucement dans le manéges et avanssa petit a petit prés de la jument.

Je retins un sourire satisfait. Bien mon grand, alors, que puis-je te faire ? Je savais qu’il était sur ses gardes, qu’il se méfiait de moi. Tout comme je me méfiais de lui intérieurement. Je savais comment esquiver un lasso, et avec ma technique personnelle, cette corde ne lui servirait strictement à rien. Je relevais quelque peu la tête, oreilles maintenant tendues vers l’avant. J’avais un air très doux sur le visage, mais c’était pour mieux le piéger. Quoi ? Non, je ne suis pas manipulatrice ! Menteuse juste !...