Longueur contre la chaleur.

Longueur contre la chaleur.
[ Indis & ]

Cette matinée était d'une chaleur étouffante. Le soleil battait contre ma robe grisâtre, faisant battre mon cœur entre mes tympans, sentant mon corps bouillonner contre cette chaleur étouffante. Indis cherchait du regard la moindre flaque d'eau, mais toujours rien, rien après mainte recherche. Seulement des cactus, de l'herbe sèche, rien d'autre ne pouvais rendre ce tableau magnifique. Simplement des couleurs chaudes. Indis regarda longuement le sol, la chaleur continuant de battre contre son flanc, réfléchissant. Elle ce releva et partis au petit galop, elle ne trouverait aucune chaleur en demeurant immobile. Elle galopa un long moment, les yeux mi-clos, le soleil battant de toute sont intensité, avant de s'arrêtez et de regarder plus loin. De l'eau ! Un lac ! Immense ! Indis commença à courir de toutes ses forces, galopant de plus en plus vite, ce vidant de ses dernières forces. Erreur. Simple imagination. La jument arabe referma les yeux, avançant lentement au pas. Plusieurs heures elle marcha ainsi, puis finalement, elle crut sentir de l'eau...oui, les effluves caressais doucement ses naseaux..Indis s'avança lentement vers le rivage, assoiffée, laissant l'eau pénétrer dans sa gorge. Elle ne prêtait nullement attention au alentour..

Malheureux celui qui tombera dans le Désert aux Cactus sans y trouver la moindre goutte d'eau. Orion marchait depuis des heures, lui aussi, dans cet endroit où le sable fléchissait les moindres penssées. Il se tenait la tête baissé, les yeux fixe vers l'avant et les muscles toujours aussi insensible. D'une force précise, ceux-ci roulaient avec élégance contre son corps masculin. Ce qu'il aimait de cet endroit était surtout l'odeur de la végétation. Le soleil contre les brindilles d'or le rendait fou. À en savoir la raison. De tout façon, il avait bien mieux à faire que se poser la question. Sûrement de sang comme on lui avait déjà dit mais, aucun autre détail. L'élégant mâle soupira fortement, secouant légèrement son encolure par la fatigue. Malgré tout ce qui le poussait à arrêter de marcher, un petit quelque chose l'empêchait de la faire. Une force. Une détermination. Il n'avait pas envie de jouer sur son estime en démontrant qu'il était un faible.. Ses sabots caressaient la terre avec lenteur, posant la dessin à se crée prouvant son passage. C'est à cet instant que au loin, Orion remarqua une mince forme. Un instant, il la contempla, pointant curieusement les oreilles. Puis, il leva légèrement la tête, cherchant à être certain que ce n'étais pas une illusion. Était il donc pas seul sur cette terre ?

Indis releva la tête, ce retourna et commença de nouveaux tranquillement à trotter. Elle s'avourait les moments de chaleur, quoique celui-ci étais probablement trop intense à sont goût, mais peu importe, aucune raison de ce plaindre. Indis s'arrêta, regardant les alentours. Qu'elle direction prendre ? Elle n'en avait aucune idée, aucun endroit fixe. Elle entendit alors un petit bruit, vraiment minime, à peine audible, venant de plusieurs mètres, selon l'intensité du son, parvenir à ses oreilles. Elle sentit l'odeur des environs. L'odeur d'un cheval. Elle n'était pas seule, selon les dernières nouvelles. La jument arabe contempla les environs de ses yeux noir comme le crépuscule, avant de voir...un point noir. Elle ignorait s'il s'agissait du cheval en question, mais ne ce posant pas de question, elle avança tranquillement au pas vers cette forme inconnue.

» La chaleur et les nuages

Longueur contre la chaleur.

Longueur contre la chaleur.

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