Je ne sais où se trouvait être cet endroit à l'écart, où les employés privilégiés avaient leurs roulottes. Alyson n'y avait pas encore le droit mais, si elle se révélait digne de confiance, elle aussi pourrait habiter là-dedans. Toujours est-il que, sur un rocking chair posé sous le store de la plus imposante des roulottes, se trouvait Sebastian. Et, chose insoupçonnable par la plupart des personnes, l'homme poilu lisait. Oui, on aurait pu penser qu'il n'était qu'un cow boy rustique, un rustre sans manière et sans éducation, mais c'était loin d'être le cas. Après tout, Môssieur avait été un français, un vrai ! Et il lisait donc avec un plaisir non feint un recueil de Baudelaire : "Les Fleurs du Mal". Le livre, jauni et racorni, n'en était visiblement pas à sa première lecture. Bien au contraire, car il faisait parti des oeuvres favorites du Big Boss.

Eclairé par sa lampe extérieur - oui, je vous parle de la luxueuse roulotte du Big Boss - il bouquinait donc. Et, bien évidemment, il avait dans son autre main une cigarette, qu'il portait régulièrement à sa bouche, en extrayant chaque fois une bouffée de chaleur. Il faisait bon, et il n'en avait pas réellement besoin. Mais il adorait ça. Et puis, une chemise à carreau déboutonnée sur son torse velue, un livre dans sa main droite et une clope dans sa main gauche, il paraissait si sexy...

(Mouhahaha.
J'ai un truc trop génial à te faire, mais je te réponds pas avant ce soir, du coup. Désolée, mais c'est tellement la class' qu'il faut que je le fasse xD).

(Okay, désolée du double post xD)

Il fallait plus d'une robe noire, pour réussir à surprendre Sebastian. Surtout quand on sentait un doux parfum féminin - peu habituel dans le ranch, et qu'on avait une peau laiteuse. Pourtant, il fit mine de ne rien remarquer, continuant sa lecture sans s'en inquiéter plus que ça. Il lisait justement un poème superbe, qui éveillait chez lui un tas de sensation chaleureuses et agréables, ainsi que des frissons d'émotion. Il avait beau connaître tous ses poèmes, Baudelaire était sans cesse une nouveauté pour lui. Alors, quand elle lui adressa enfin la parole, il ne pût s'empêcher de l'en faire profiter :

"Le Démon, dans ma chambre haute,
Ce matin est venu me voir,
Et, tâchant à me prendre en faute,
Me dit : "Je voudrais bien savoir,

"Parmi toutes les belles choses
Dont est fait son enchantement,
Parmi les objets noirs ou roses,
Qui composent son corps charmant,

"Quel est le plus doux." - Ô mon âme !
Tu répondis à l'Abhorré :
"Puisqu'en Elle tout est dictame,
Rien ne peut être préféré.

"Lorsque tout me ravit, j'ignore
Si quelque chose me séduit.
Elle éblouit comme l'Aurore
Et console comme la Nuit ;

"Et l'harmonie est trop exquise,
Qui gouverne tout son beau corps,
Pour que l'impuissante analyse
En note les nombreux accords.

"Ô métamorphose mystique
De tous mes sens fondus en un !
Son haleine fait la musique,
Comme sa voix fait le parfum !"

Charles Baudelaire - Tout entière.

Bonjour Alyson, viens donc prendre une chaise."

Dit-il d'une traite, de sa voix grave et douce. L'autorité qu'il avait manifestée deux jours plus tôt avait laissé place à l'émerveillement du soir, à ce moment de la nuit qui n'appartient qu'aux êtres ayant la chance d'y assister. Il posa ses yeux sombres sur la demoiselle, et attendis qu'elle s'installe en face de lui... Symbolisant quand même son statut supérieur par son rocking-chair face à la chaise en bois xD

(rho la la, t'es bien une femelle : toujours à te poser trop de questions xD)

Alyson sembla hésiter un peu avant de venir. C'était tout naturel : après tout, il l'invitait "chez lui", chose plutôt inhabituelle. Voir même carrément inhabituelle. Sebastian tenta de se souvenir depuis combien de temps un membre du sexe faible (xDD) n'avait pas mis les pieds sous ce paravent, mais sa mémoire lui faisait défaut. Enfin bon, il ne fallait pas oublier le fait qu'il n'y avait pas que dans sa roulotte, que l'on pouvait s'allonger, qu'il adorait l'odeur des prés et... Bref. En plus, il se rappelait parfaitement sa dernière conquête : une heureuse retrouvaille, en France. Mais que voulez-vous, le BB était un homme, et un homme séduisant, qui plus est. Ce serait un crime de ne pas en profiter, et de ne pas en faire profiter les autres.

Tranquille, il observa la jeune femme s'assoir, posant un regard mystérieux et sans gêne sur ses longues jambes blanches. Là non plus, je ne vous décrirais pas ses rêveuses pensées, mais bon... La nuit, la proximité et les assauts répétés de ses hormones n'aidaient pas le barbu à chasser ses pensées impies. Et puis, ce n'était pas son genre de lutter contre ça : ou bien Alyson l'acceptait, ou bien elle prenait la fuite. Ce qui serait dommage, évidemment, mais qui ne le chagrinerait pas plus d'une semaine... Enfin, à priori.

"Comment mal aller en présence d'une si ravissante personne, des restes de Baudelaire et d'une cigarette, en cette superbe nuit ?"

Il lui offrit un charmant sourire, les yeux brillants de malice. Dieu, il était incorrigible. Et il aimait terriblement jouer, c'était plus fort que lui xD. Tranquille, il passa une main étonnamment propre dans une barbe fraîchement coupée - je dis bien coupée, pas rasée. Lui aussi, avait mis du parfum. Et il était particulièrement soigné... Se pourrait-il qu'il ait pensé à la superbe Alyson, ou bien n'était-ce qu'une coïncidence, qu'un coup du destin ? Ah ah, ça, il était bien le seul à le savoir !

"Le ciel est incroyable, cette nuit."

Sebastian était le meilleur en drague. De toutes façons, c'était le meilleur tout court. Mais ceci est un autre sujet, dont je pourrais presque vous déballer un paragraphe pour répondre au long silence qui suivit. Car oui, le BB laissa le silence s'étioler. Il avait toujours adoré le silence, et considéré que des gestes valaient mieux que des mots. Et, à cet instant, il se sentait juste bien. Serein. Il regardait les étoiles, à côté d'une femme superbe qu'il sauterait probablement - si son éthique ne lui interdisait pas au dernier moment, ce qui était bien possible, soi dit en passant. Enfin bref, tout allait pour le mieux.

C'est alors qu'une étoile filante traversa la nuit noire, traînant derrière elle cette trainée de poussière. Un sourire amusé naquit sur les lèvres du barbu, qui se souvint avec émotion de Valentino lui expliquant que c'était la fée Clochette qui lançait de la poussière de fée pour faire voler les chiens et les enfants. Il n'avait pas compris, avant de voir Peter Pan, et c'était devenu une blague entre eux. Une blague qu'il n'avait envie de partager avec personne. Alors, au lieu de dire que la Fée Clochette venait de passer, il se tourna vers Alyson, et demanda d'une voix douce :

"Tu as fait un voeux ?"

Ce faisant, il afficha une mine chafouine et ponctua sa phrase d'un geste tout à fait intime : il posa sa main droite sur la cuisse gauche de la brunette. Pas en haut de la cuisse. En bas. Mais sur la cuisse quand même quoi :O. Ses yeux brillèrent et, après une légère pression, il retira sa main, malicieux. Cette soirée promettait d'être encore meilleure que ce qu'il avait pu penser...

("Presque trop vrai pour être beau."
C'est ça que j'aime mdr)

Amoureuse ? Eh bien, Sebastian était vraiment un homme extraordinaire, un pêcheur invétéré, et professionnel. Il avait été amoureux, une fois ou deux, lui aussi. Bon, OK, un peu plus que ça... Mais jamais ça n'avait été une fierté, et toujours un synonyme de souffrance, et de malheur. Alors que le sexe, c'était sain . Le barbu tenta d'imaginer, amusé, à quoi la jeune femme avait bien pu penser, en ce qui concernait le souhait. Son appendix, sans doute. Souhait qu'il s'efforcerait de réaliser, si elle continuait à fournir le travail qu'elle fournissait. Et s'il ne trouvait pas plus offrant... Ben oui, n'oublions pas que ce Monsieur était un gouvernant gouverné par l'argent.

Soudainement, il fut pris d'un frisson. Cinéma ou vérité, qu'en sais-je ? Toujours est-il qu'il était quand même en petite chemise courte, et qu'on sortait tout juste d'un orage, donc il ne faisait pas très chaud. Lançant un regard en coin à Alyson, il réfléchit quelques secondes à ce qu'il pourrait dire, avant de se lancer, de cette même voix sexy et doucereuse qu'il avait utilisé tout au long de cette conversation :

"Je suis gelé, je rentre. Libre à toi de me suivre..."

Il se leva avec décontraction, laissa son corps frôler le sien, ses mains entrant carrément dans les cheveux bruns et bouclés de la brunette, tandis qu'il se dirigeait vers sa porte. Qu'on s'entende, contrairement à la majeure partie des célibataires, Sebastian était un homme très organisé, et sa roulotte était parfaitement rangée. Amusé et joueur, il enleva sa chemise, et s'installa sur le canapé clic/clac près du radiateur. Il espérait, sans vraiment l'admettre, qu'elle vienne prendre place près de lui plutôt que sur le fauteuil juste à côté...

Il paraît que les hommes ont deux cerveaux - un dans la tête, et l'autre entre les jambes - et pas assez de sang pour irriguer les deux xD. A cet instant précis, sur un petit sofa, une jeune demoiselle, les yeux brillants, lovée contre lui, Sebastian n'avait d'autre choix que d'irriguer le second. Alors, lui qui se vantait pourtant d'avoir la tête froide, de ne jamais faire d'erreur et surtout de ne jamais perdre le contrôle de ses actes, se sentit soudainement dominé par une poussée d'hormone digne d'un adolescent. Il se redressa, le souffle court à l'idée de ce qu'il allait faire, et passa son bras droit autour des hanches de la brunette, l'attirant délicatement vers lui. Enfin, délicatement... Disons que le geste était délicat, mais réalisé avec une délicieusement excitante brusquerie. Comme si elle ne pesait rien, il la souleva pour l'amener sur ses genoux.

"J'ai envie de toi, Alyson."

La voix calme du BB avait laissé place à un doux nectar de folie. Ses yeux noirs, si mystérieux, brûlaient d'un éclat de désir auquel il était dur de résister. Toute sa fougue, toute sa passion était dévoilée par son corps, et son coeur battait si rapidement qu'il était sûr qu'elle pouvait l'entendre, ou le voir. Il sentait confusément les mains fraîches de la demoiselle, sur son torse parfaitement poilu, son odeur se mêlant à la sienne, et il attendait. Son regard glissait de celui de la brunette à sa bouche : même ainsi empli de désir, il restait un gentleman, et jamais il n'aurait pris des choses qu'on ne lui demandait pas...

(Désolée, j'ai sauté la partie cucul, mais j'aime ce comportement soudainement limite brutal xD).

Si je pouvais dire que j'étais sur le point d'avoir une crise cardiaque, je l'aurais bien dis et je serais volontière aller à l'hopitale. Mais les femmes, contrairement aux hommes, sont plutôt fait pour être dominer. Je n'avais pas changer de ma sortie du lycée, toujours en train de me prendre avec des mâles. Certains, des inconnus, d'autre que j'avais connue depuis longtemps. Sebastian tomber dans qu'elle catégorie ? J'en avais aucune idée. Je savais qu'il était magnifique depuis le premier jour de sa venue, et maintenant, il me dévoiler le côté un peu moins sérieux de lui. Peut-être avait-il couché avec tout plein de filles ici avant, mais alors, je m'en foutais vraiment, c'étais mon tour aujourd'hui. Me laissant prendre aussi facilement qu'un chaton sur ses genoux, je me blottit contre son torse et le flattait, assez déconcentrer.

« Et moi depuis la fois que je t'es vue. Tais-toi, Clark. »

Je dis çela d'une façon, assez mystèrieuse et attachante. Déposant un doigt sur ses lèvres pour ne pas qu'il parle, je plongea mon regard ... dirais-je autant qu'amoureux ... dans ceux de Sebastian. Pas mon boss. Du moins, pas pour cette nuit, il ne l'était pas. Entendant son battement rapide, je ne pu m'empêcher de sourire bêtement. On s'entend qu'un mâle est beaucoup plus haut au désir, et bien que la plus part des hommes ne faisait que remplir leur propre plaisir banale, Sebastian n'était pas comme les ' autres '. Ou alors il l'était, à moins qu'il me prouve le contraire. Sentant son envie, j'enleva doucement le doigt que j'avais placer sur ses lèvres pour à la place y mettre mes lèvres, l'embrassant délicatement tout en frissonant de joie et passer une main à travers ses cheveux, l'autre main restant sur son torse, flattant comme un chat encore et toujours.

(Tu devrais mettre dans le titre que ça risquait de tourner "déconseillé aux moins de 16 ans" xD)

Sebastian vit le visage d'Alyson se rapprocher du sien. Il observa avec décontraction et désir les grands yeux amoureux le caressant, et surtout, les lèvres si douces de la jeune femme... Lui avait des lèvres gercées, des lèvres d'homme peu soigné qui passe ton temps à travailler dehors. Tandis que sa bouche à elle semblait comme veloutée, et sentait ce divin nectar qu'est le miel. Elle était délicieuse. Il poussa un petit grognement de plaisir, tandis que leurs langues se mêlaient dans une superbe étreinte. Ils se goûtaient l'un l'autre, découvrant des parcelles inconnues, invisibles.

Sa main droite glissa sous son T-shirt, dans son dos. Il avait une main chaude, mais sèche, calleuse. Elle glissa sur le corps, s'arrêtant sagement avant la zone encore interdite. Il avait quitté sa bouche, et la refermait avec ferveur sur le visage entier de la brunette, embrassant ses joues, ses lèvres, son nez et même ses yeux. Parfois, coquin, il descendait dans le cou, la dévorant littéralement, s'enfouissant dans ses cheveux. Qu'importe ce qu'elle était, qu'importe les soucis qu'une telle relation pouvait leur apporter : à cet instant, elle était sienne. Et ça, il le savait, et comptait bien en profiter... Et l'en faire profiter aussi, tant qu'à faire.

Parce que Sebastian n'était pas l'un de ces hommes ne se souciant que de leurs propres plaisirs...

Sebastian avait un désavantage : il était déjà torse nu, tandis qu'elle était encore totalement habillée. Quand elle le bascula, il se laissa faire sans broncher, sachant parfaitement qu'il pourrait pivoter quand l'envie l'en prendrait... Enfin, en réalité, il aurait du mal à pivoter, le sofa étant très très peu large. Mais bref, ce n'était pas sa première préoccupation, à l'instant présent. En effet, la brunette était en train de descendre le long de son torse, le baisant avec langueur, réveillant chez le BB une excitation qu'il ne prit même pas la peine de contenir : son mât se dressa fièrement xD. Et croyez-moi, ce n'était pas de la pacotille. Il l'arrêta soudainement, la détacha de lui et, après s'être redressé, lui murmura :

"Je ne t'ai pas tout fait visiter Princesse, que dirais-tu de connaître ma chambre ?"

Il connaissait déjà la réponse et, après avoir attrapé sa main, l'attira derrière lui. Mais il ne parvint pas à résister jusqu'à la chambre sans la toucher - trois mètres, c'était long ! - et il s'arrêta en plein milieu pour la plaquer brusquement contre un mur. Brusquement, mais pas brutalement non plus, de sorte que cela la surprenne agréablement, sans lui faire du mal. Hardi, il plaqua ses lèvres sur les siennes, tandis que son corps se serrait contre le sien, et descendit avidement dans son cou. Il était impétueux, il menait la danse, il respectait les règles. Tenté de descendre un peu dans le décolleté, il laissa ses envies prendre le dessus, mais les jugula au moment propice : il fallait faire durer le plaisir... Il passa ses chaudes mains sous la robe de la jeune femme et, d'un mouvement experte, la lui enleva avec douceur. Puis il l'entraîna de nouveau vers sa chambre : ils étaient à égalité, maintenant .

(Je vais me coucher, ah ah ^^)

(On dit "des" pantalons au Canada ? ^^. Trop géniaaaal xD)

Alyson se jeta sur le lit avec délectation, dévoilant un corps absolument splendide. Un peu trop mince, peut-être, mais bien assez joli pour s'attirer les grâces du Don Juan. Jouant avec son propre désir, il prit le temps de l'observer, avant d'avancer avec douceur caler son corps musclé entre ses jambes fines. Elle avait tout d'une poupée de porcelaine... A part les yeux, peut-être... Il la laissa déboutonner son pantalon en gémissant, savourant le léger contact de ses doigts sur son sexe bandé comme un arc (désolééée ), tandis que, de son autre main, il frottait ses cuisses avec délectation. C'était horriblement bon... Pourquoi avoir attendu tout ce temps pour s'envoyer en l'air, je vous le demande.

"Tu es splendide."

Oui, je vous l'accorde, c'était étrange : Sebastian n'ouvrait pas sa gueule dans la vie de tous les jours, mais dès qu'il y avait un peu de sexe en jeu, il devenait bavard comme une pie ! xD. En grognant, il vint s'allonger à côté de la demoiselle, la serrant dans ses bras puissants et musclés, gémissant de plaisir. Puis il changea d'avis et monta dessus, embrassant une fois de plus son visage, son cou, son torse... Ainsi, il descendit et, d'une main experte, dégraffa son soutien gorge avant de lui mordiller les tétons avec délectation. Ceux-ci pointèrent, durs, déclenchant un désir sauvage et irrésistible chez le BB, qui n'avait plus qu'une envie : descendre encore, pour découvrir ce qu'il y avait plus plus...

Sebastian avait une habitude bien particulière, que peu de gens avaient eu la chance de connaître. Enfin, peu de gens... Tout est une question de point de vue. Bref. Quand le BB avait une proie en vue, et qu'il parvenait à l'emmener dans son antre, il lui faisait l'amour sauvagement une première fois, laissant toute sa passion, toute sa fougue se déverser dans leurs ébats. Puis, une fois cet instant passé, et son coeur calmé, il le refaisait une seconde fois, de manière totalement différente. Sensualité et douceur étaient alors ses maîtres mots. Mais pour le moment, il n'était pas question de cette seconde partie.

Le contact des mains fraîches d'Alyson pétrissant son royal fessier excita le barbu plus que de raison. Il passa à son tour sa main dans la culotte de la jeune femme, et ce qu'il lui fit ne sera pas cité ici, parce que franchement, ça deviendrait carrément érotique xD. Enfin bon, je pense que votre imagination fera bien l'affaire. Avec délectation, il retira le morceau de tissu du corps de la jeune femme - dont l'entre-jambe était trempé - d'une main, et passa une capote de l'autre. Parce que oui, Sebastian était certes un Casanova, mais c'était aussi un homme prudent. Enfin, sans crier garde, il la pénétra, la chevauchant comme il chevauchait ses montures plus habituelles, c'est à dire admirablement bien, et d'une façon sauvage et terriblement séduisante.

Il attendit que sa fougue se calme. Combien de temps ? Dix minutes ? Une heure ? Qu'importe, le temps n'existait plus. Finalement, il la sentit comme électrisée sous lui, et décida que c'était un orgasme. Le sien arriva peu de temps après, et il ressortit dans un râle de plaisir, se couchant aux côtés de la brunette, et balançant avec délectation le préservatif dans la poubelle non loin. Puis, redevenu doux, il se tourna le sourire aux lèvres vers la jeune femme, lui embrassa le front et murmura :

"Tu es la plus splendide personne qui m'ait été donné l'occasion de connaître."

"On me dit toujours que je ne parle pas assez..."

Il la tenait serrée contre lui, sentant sa peau, lisse et douce, glisser contre la sienne, plus rugueuse. Et il adorait cette sensation, tandis qu'elle lui embrassait le cou avec une passion rassasiée. Lui, il passait une main pensive sur la courbe de ses hanches, savourant leurs contacts, tandis que son esprit s'échappait. Il réfléchissait. Il réfléchissait à ce qu'il venait de faire, à ce que cela pouvait engendrer... Pas grand chose de mal, mais sans doute un peu plus que ce qu'il aurait dû prendre le risque de faire. Cela valait-il le coup ? Oui, il n'y avait pas de doute, il était terriblement bien dans les bras de cette compagne d'une nuit.

Alors, pour chasser son doute, il recommença. Avec douceur, il laissa sa main glisser sur tout le corps d'Alyson, descendant de ses hanches pour glisser entre ses cuisses, remontant le long de son ventre, englobant ses seins... Il y allait avec une lenteur exagérée, excitante, si... Sexy *_*. Et, simultanément, il gardait l'autre autour des épaules de la brune, caressant son cou, la courbe de ses lèvres, son visage... La serrant contre lui dans une étreinte passionnée.

Oups. Elle l'aimait. Et meeerde, dans quel pétrin s'était-il encore fourré ? Ne sachant que répondre, et profitant de l'occasion qu'elle soit montée sur elle - eh oui, il n'était pas du genre à ne pas en profiter ! - il se contenta d'un sourire émotif, d'une caresse... Et d'une nouvelle pénétration. Plus douce, plus amoureuse, tellement moins sauvage mais tout aussi agréable... Son bassin montait et descendait dans un rythme souple et régulier, tandis qu'il tenait ses hanches de ses mains chaudes et calleuses. Il était incapable de réagir autrement, il n'aurait pas su quoi dire... Mais soudain, l'évidence le saisit : Alyson deviendrait une captureuse de chevaux sauvages. De nouveau, après un temps qui lui sembla aussi bien infini que ridiculement petit, il la fit basculer, descendre, et embrassa sa chevelure ébène humide et emmêlée. Comment lui dire ça ?

"Alyson... J'ai quelque chose à t'avouer."

Ah ah, elle allait s'imaginer un tas de choses, mais ce ne serait aucunement la réalité. Jouer ainsi avec elle, c'était méchant, mais il aimait agir ainsi : c'était dans la nature profonde de son être. Il s'éloigna un tout petit peu, de sorte à pouvoir la regarder dans les yeux d'une façon affreusement solennelle. Puis il toussa légèrement et, avec cette même-voix chaude et grave qui ajoutait un plus considérable à son charme, il déclara :

"Quelque chose qui ne va pas te plaire, mais qui te rendra bien des services."