Electric Avenue
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Où il est bon de se battre pour quelque chose.
 
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 Tu peux toujours crever.

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Bagheera
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MessageSujet: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyMar 16 Nov - 6:46

    La nuit était là depuis un certains temps déjà. La pénombre posait un voile obscure sur l'écurie, tandis que la lune éclairait faiblement l'allée. La plupart des équidés dormaient, relâchant leur attention dans leurs boxes comme sous le regard d'un attentif dominant. La plupart, seulement.

    Dans un box légèrement reclus, on pouvais apercevoir la silhouette sombre de Bagheera. Sur la porte de son box avait été clouté une pancarte sur laquelle on pouvait lire '' Fireflies '' puis, en dessous ; '' Attention, ne pas s'approcher '' suite à quoi il suivait une explication comme quoi elle était très difficile, etc...
    Que de mensonges. Difficile, elle ? Peut être bien que oui. C'était même certains. Mais il y avait bien une explication, qui ne figurait pas sur cette porte. Elle était sauvage . Le fils de Clark l'avait capturée sans remords lorsqu'elle s'était montrée moins prudente que d'habitude. Et maintenant, elle était là. Enfermée dans un box, désignée comme un chien dangereux, elle tournait en rond. Ses côtes étaient saillantes, et une faim cruelle la dévorait. Mais elle ne se résoudrait pas à manger ces espèces de brins d'herbes séchés. Jamais.
    Elle avait arrêté de défoncer la porte de son box, car mal grès tout ses essais, la seule chose qu'elle en avait tiré c'était une blessure au niveau du boulet, dont persistait toujours le sang séché car bien entendu, il n'était pas facile de l'approcher, et encore moins de l'attraper.

    Soudain, ses oreilles pivotèrent vers l'avant du tout au tout. Il lui semblait avoir perçu un son, qui sonnait creux dans le silence épais de la nuit. Attentive, les muscles bandés, elle ne bougeait plus.
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Nathaniel de Rotschild
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyMer 17 Nov - 17:24

    C'était dans une nuit de pleine lune que notre beau blond se réveilla. Sans raison, simplement un besoin de sortir et de voir quelques chevaux. Il ressentait tout d'un coup un grand vide, et seule la présence de quadrupèdes pourrait la combler, pour un temps. Après sa rencontre avec Emblem, il connaissait parfaitement le chemin menant aux écuries, et s'y rendit en trottinant tranquillement.

    Il appréciait le calme de la nuit, simplement percé par le hululement d'une chouette et de quelques chevaux renâclant. Une délicieuse odeur de foin séché entrait dans les narines du jeune Rotschild, et suffisait à lui rendre sa bonne humeur naturelle. Il marchait vite, sur le chemin faiblement éclairé par la lueur de la lune.
    Enfin, il arriva devant la porte fermée des écuries. Il en fit le tour, se disant qu'il devait y avoir un autre moyen d'entrer, lorsqu'il vit une petite porte située à l'arrière du bâtiment. Il l'ouvrit avec une légère hésitation, ne sachant pas s'il avait réellement le droit d'entrer en pleine nuit. Dans un sens, ça lui était égal. Il n'aimait pas les règles, elles lui semblaient faites pour être transgressées.
    Le bâtiment était plongé dans un noir total, lorsque la porte s'était refermée brusquement derrière Nathaniel. Il eut un léger frisson, mais se dit qu'il n'avait pas de raison de paniquer. Il sortit son iPhone, et utilisa pour une des premières fois l'application torche de son téléphone. Un léger halo blanc éclairait de son possible la longue allée bétonnée. La plupart des chevaux dormaient, et ne prêtèrent aucune attention à cet inconnu.
    Un seul cheval semblait toujours éveillé, proche de la petite porte par laquelle le jeune homme était entré. Il s'agissait d'une jument, dénommée comme dangereuse. En tout cas, d'après le faible éclairage, elle semblait magnifique. Malgré ses côtes saillantes, son air renfrogné et ses nombreuses cicatrices visibles assez clairement, sa tête légèrement concave et sa classe naturelle lui procuraient une aura irrésistible. Il était attiré inconsciemment par ce box, peut-être par le goût du danger. D'une voix douce, il l'appela, bien que ne se faisant pas de faux espoirs. Il était clair, qu'elle n'était pas en état autant psychique que physique de lui prêter la moindre attention.

    C'est bête à dire, mais cette petite jument l'avait complètement bouleversé, d'un coup. Elle avait un air tellement las, mais toujours dans ses yeux une petite flamme que le blondinet ne pouvait pas comprendre. Sa blessure était toute caillée, commençant à cicatriser. Il était étrange que personne n'ai fait quoi que ce soit pour la soigner, elle avait l'air d'avoir une telle volonté... C'était presque un coup de foudre, que la rencontre de cette petite arabe, et une envie incroyable de l'aider retournait les tripes de notre homme. Il faudrait absolument qu'il réussisse à se renseigner à son sujet. Il était tellement rare qu'il ait envie de servir à quelque chose, qu'il fallait qu'il agisse.

    [Je me suis éclatée à écrire ça. Même si d'habitude je n'aime pas faire long, là ça a été un plaisir (:]
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyMer 17 Nov - 19:01

    Le bruit s'intensifia, brisant le silence ponctué de respiration forte, indiquant un sommeil profond, qui ponctuait l'écurie. Sur la défensive, '' la panthère '' se recula au fond de son box, disparaissant presque dans la pénombre. Seul ses yeux brillaient d'une fougue sauvage, et, on aurait put dire, d'espoir. Mais c'était faux. Depuis que l'on l'avait emmenée ici, il n'y avait plus beaucoup d'espoir. A longueur de temps, elle était cloîtrée dans son box, sous prétexte qu'elle '' agresserait '' sinon les autres équidés dans une folie qui ne lui était pas commune. Ainsi, recluse dans cet espace réduit, elle faisait en effet songer à la panthère derrière les barreaux de sa cage, n'attendant qu'une occasion pour retrouver sa terre natale.

    La source de ce bruit se précisa, lorsqu'elle devina une silhouette '' de chose '' qui se découpait dans la pénombre. Les '' choses ''. C'était eux, qui l'avait attrapé comme une vulgaire pouliche. Eux qui la laissait croupir ici, alors que ses instincts fougueux hurlaient leur désir de se défouler, de courir librement dans une prairie sans en voir de limites. Et maintenant, l'un d'eux se permettait de venir l'observer, comme une bête curieuse ? Elle le détailla longuement, ses muscles bandés trahissant son agitation. Les oreilles plaquées vers l'arrière, elle renacla. Par pur menace, ou plutôt défi. Que croyait cette '' chose '' au crins blonds ? Qu'espérait elle donc ? Qu'elle accepte ne serait-ce que sa présence ?!. Plutôt crever. C'était comme accepté la présence d'un Lycanthrope dans son troupeau. En somme, c'était inimaginable, impensable.

    Elle le fixait de ses yeux d'ébène, fourrée dans le coin de son box, furieuse, sa croupe frottant contre la pierre rugueuse et froide. Elle secouait la tête brusquement, soufflant fougueusement. Ah, ça oui. Tout dans son attitude montrait qu'elle n'était pas une de ses juments dominées par les '' choses '', allant des menaces qu'elle lançait à quiconque s'approchait de son box et passant par ses fouaillement de queue rageur. Ses crins étaient emmêlés, car, depuis le premier pansage qu'elle avait subit, il s'était écoulé au minimum deux semaines. Et pour cause : Elle était décrite comme une bête dangereuse et tout dans son attitude en donnait l'impression. Au fond, cet '' chose '' avait du courage, de faire ce que nul autre depuis des semaines n'avait fait : l'approcher. Il avait même murmuré un semblant de balbutiements, qui formaient celons la fine arabe le langage de son peuple. Elle avait eut tôt fait de comprendre que ces balbutiements là, quel que soit leur signification, la désignait d'une manière ou d'une autre. Pourtant, elle ne cilla pas.

    Qu'aurait il put attendre d'elle ? Qu'elle s'approche ? Ne serait ce qu'elle daigne le regarder sans avoir ses oreilles plaquées furieusement sur sa nuque ? Ce n'était pas gagner. Mais alors, vraiment pas.
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyMer 17 Nov - 20:36

    La jument ne bougeait pas d'un centimètre face à l'homme blondinet qui lui faisait face. Pourtant, il remarqua clairement ses muscles roulant sous sa peau ébène, signe d'une certaine nervosité. Son souffle fort, la finesse de ses membres autant que sa croupe puissante laissaient croire qu'elle serait une excellente jument, si quiconque lui prêtait la moindre attention. Ce quiconque pourrait très bien être le jeune blond. Il avait toujours marché au coup de cœur, et était prêt à continuer pour cette petite arabe.

    Fireflies, le nom qui lui était attribué ne lui correspondait pas, selon Nathaniel. Elle n'avait pas l'air du genre petite fée, avec sa queue battant le long de ses postérieurs d'un air furieux. Elle semblait enragée, mais avait probablement des raisons. Son état général indiquait que cela faisait quelques semaines que personne ne s'était intéressé à elle. Au fond de son box trônait un énorme tas de foin sec, qui n'avait pas l'air d'avoir été entamé. Pourtant, la maigreur extrême de la jeune jument prouvait qu'elle avait besoin d'ingérer quelque chose. Il n'était pas impossible qu'elle se laisse mourir de faim.

    Une rumeur courait dans la région, et dans le monde entier d'ailleurs. Il paraitrait que certaines personnes du ranch avaient le droit de capturer les chevaux de la plaine, les sauvages qui galopaient parfois le soir. Chaque fois que le jeune aristocrate entendait parler de cela, il riait. Était-il franchement possible de garder enfermé un mustang, un cheval de la steppe ? Le simple fait d'espérer pouvoir le dresser lui semblait totalement utopique. Un cheval sauvage le restait toute sa vie, comme un scout le restait toute sa vie [petite dose d'humour Wink]. Il était probable que cette petite noire soit issue de ce milieu, et qu'elle n'ambitionne qu'une chose : y retourner. Cependant, dans son état, même si Nate l'avait voulu, il n'aurait pas pu relâcher la jument. Elle n'avait plus de muscles, plus de graisse, plus de formes en général. Il ne lui restait que les marques d'un passé sauvage, des membres tailladés par les ronces, des naseaux frémissants à la moindre odeur et une peur irrépressible de l'homme.

    Voyant qu'elle refusait de manger, il disparut quelques minutes à l'extérieur. Il revint avec une herbe fraiche, mouillée par la pluie qui était tombé toute la journée et séchée par le vent du nord. Malgré une légère hésitation, il passa la main au travers des barreaux qui ne permettaient même pas à la 'panthère' de regarder ce qui se tramait dehors. Il n'espérait qu'une chose : qu'elle ne tente pas de lui mordre les doigts. Vue la taille de l'ouverture entre les barreaux, il n'avait aucune chance de les retirer avec d'avoir les mains en sang. Et il faut avouer que perdre l'usage momentané de sa main droite le chagrinait un peu. Il n'espérait pas qu'elle se laisse caresser, qu'ils vivent ensemble un amour idyllique et qu'elle fasse des cacas papillons en ayant les crins qui sentent la fraise. Un simple mouvement d'intérêt lui aurait suffit, une simple lueur d'une confiance même minime l'aurait motivé pour se laisser dans cette aventure sans fin. Mais il ne vivait pas sur une terre de rêve, il savait bien que tout cela n'était qu'illusion et ne risquait pas de se produire.
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyJeu 18 Nov - 18:15

    Lorsque la silhouette se découpant devant son box disparu, Bagheera cru que, comme tous les autres, il partait, soit apeuré, soit lassé de son attitude sauvage. Sauvage. Comment aurait elle fait pour ne pas l'être ? Elle était d'origine sauvage, avait toujours l'intégral de ses instincts et ne risquait pas de les perdre de si tôt. Mal grès les efforts fournis par Sebastian Clark, Bagheera restait celle qu'elle avait toujours été, jument farouche et impulsive, que ce soit avec ses confrères autant qu'avec les '' choses ''.
    Elle leur faisait peur ? Si ils ressentaient une peur, ce n'était pas la moitié de celle qu'elle ressentait envers eux. Et pourtant.. Ils lui semblaient si frêles, prêts à basculer au moindre coup de vent ! Mais ils étaient tout aussi menaçant que les prédateurs.. Voir plus. Ils possédaient des vipères, choses étranges et rugueuse qui s'enroulait à vous et vous laissait une cruelle brûlure si vous vous débattiez. Et toutes autres sortes de choses monstrueuses dont la vue suffisait à lui inspirer une certaine colère. D'ailleurs, des marques de '' vipères '' ou appeler par les bipèdes lassos striaient quelques uns de ses membres, preuve de l'incapacité des '' choses '' à lui enfiler un licol.
    Parce qu'en plus d'être farouche, elle était fière. Oh, que oui, comme pas deux juments ne l'étaient. Elle était là, dans cet espace réduit dont elle n'arrivait pas à sortir, et mal grès la faim qui la taraudait elle restait le port de tête bien droit, comme si tout ceci ne la touchait en aucun cas. C'était plutôt le contraire de ce qu'elle éprouvait, d'ailleurs.

    Les oreilles de nouveaux vers l'avant, depuis le départ du '' chose '' au crins blonds, elle soufflait furieusement sur le foin, en envoyant voler pelle-mêle un peu partout. Mais de nouveaux, des pas vinrent troubler le silence nocturne. Conforme à ceux précédents. Se pourrait il que '' chose '' soit revenu ? N'en étant qu'à moitié sûre, elle tourna sa tête racée vers les épais barreaux qui l'empêchaient presque de voir à l'extérieur. Et de nouveaux, elle distingua sa silhouette, là, près de la porte du boxe. Comme par automatisme, ses muscles se bandèrent, prêts à combattre si il lançait un quelconque assaut.
    Lorsqu'il passa un de ses membres antérieur à travers les barreaux qui la séparait de lui, ses oreilles se couchèrent de nouveaux vers l'arrière, exprimant sa méfiance.
    Pourtant, loin d'elle l'idée de l'attaquer. Ohh, non. Parce que sinon, les '' vipères '' reviendraient lui mordre les antérieurs, l'entraver et l'empêcher d'esquisser un quelconque geste. Elle l'observait juste, ses yeux montrant sa colère et sa méfiance. Qui se teinta d'une pointe de curiosité lorsqu'elle sentit la douce effluve de l'herbe mouillée.

    Cette odeur lui rappela à quel point elle avait faim. Et de plus, l'herbe n'était pas une nourriture de chevaux '' sous dominance de '' chose '' ''. C'était une nourriture venant des prairies, des collines, qu'elle fréquentait depuis sa naissance. Une lueur intéressée luisait dans son regard d'ébène, mais ses instincts sauvage lui hurlaient que non, elle ne pouvait pas manger dans l'antérieur de la chose. Pourtant, elle esquissa un pas vers lui. Un pas qui réduisit la distance qui la séparait de '' la chose ''. Un pas qui changeait tout.

    Mais elle n'irait pas au delà, c'était déjà un '' grand pas '' pour elle. Mal grès l'appelle du ventre, elle ne rejoint pas l'humain. Plutôt pénétrer dans la tanière d'un ours.
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyJeu 18 Nov - 20:07

    Lorsqu'il revint dans la grande allée froide, la réaction de la belle noire était toujours la même. Prête à lui sauter dessus, seul moyen de défense qu'elle semblait connaître. Cela consternait un peu notre petit blondinet, qui ne comprenait pas franchement comment on pouvait se laisser mourir de dignité. Il était clair qu'elle ne ferait jamais un pas vers lui, quitte à dépérir pour cela. Et pourtant, elle le fit. Ce pas significatif, qui signifiait que rien n'était perdu, qu'un jour peut-être elle pourrait retrouver sa terre en bonne forme, et avec une joie de vivre après l'enfer.

    Enfin, ce pas, il lui fallu du temps pour le faire. Avant de franchir cette étape, cet intérêt pour l'odeur printanière qui émanait des quelques brins d'herbes apportés par Nathaniel. Il savait bien qu'il n'obtiendrait rien de plus, si ce n'est plus tard du moins ce soir. Ses longues jambes fines avaient remué quelques cm3 de paille sèche, couverte de crottins. La moindre des décences aurait été de faire en sorte qu'elle ait un box propre, d'autant plus que par les nombreuses blessures visibles sur ses membres et ses flancs. Les traitements qu'elle avait dû subir semblait correspondre aux images retranscrites dans les films de cowboy de l'époque : une extrême violence, et une soumission par la force. Notre petit vénitien n'était pas non plus un éthologiste avéré, mais il avait tout de même un peu d'amour propre et se refusait à laisser un cheval dans cet état. Il était sûr qu'il repasserait bientôt, mais avant il avait des choses à faire.

    Notre blondinet lâcha sa poignée d'herbe fraîche, et s'en alla. Il avait repéré une brouette près de l'entrée, et était bien décidé à donner quelque chose à manger à la belle. Une si jolie jument vaudrait une fortune si quiconque lui prêtait la moindre attention, mais ce n'était pas plus pour l'argent que pour la fierté qu'il s'intéressait à la noiraude. Elle avait ce petit quelque chose qui donnait envie de s'occuper d'elle, et malgré sa réputation d'insensible compétiteur, il était bien décidé à en faire quelque chose. Si ce n'était la dresser, alors il aurait échoué dans sa tâche et n'aurait plus qu'à reprendre des études ennuyantes de droit en ne cessant de penser à cette arabe qu'il n'aura jamais réussi à changer. Si c'est pas triste comme avenir ! Enfin bon, il ferait tout pour ne pas finir dans un bureau, c'est sûr x). A commencer par prendre soin de cette petite Fireflies. Sortant donc tranquillement du bâtiment, notre bel aristo' faisait un léger bruit de frottement sur le béton gris. Il ne voyait pas grand chose, mais une petite lueur blanche passait sous la porte et indiquait la marche à suivre à Nathaniel. Lorsqu'il fut sorti, il saisit sans la moindre hésitation la brouette, et l'emmena d'une marche rapide sur les chemins bordés d'herbe. A pleine main, pendant un certain temps, il ramassait des poignées entières de nourriture pour la belle noiraude. Il ne se souciait pas du froid qui lui rongeait les mains, ni de l'eau qui constellait son jean délavé. Plus il était frigorifié, plus il était satisfait. Non, ce n'était pas du masochisme, loin de là. Simplement l'idée d'aider quelqu'un, malgré les sacrifices que cela lui demandait. Et il fallait bien avouer que cela faisait un certain temps qu'il ne s'était pas senti aussi heureux de rendre service.
    Depuis qu'il était en internat en fait. Il s'agissait du début de la fin en quelque sorte, ce sentiment d'abandon qui l'avait rongé de l'intérieur depuis ce jour où on lui avait annoncé, de manière politiquement correcte, qu'il n'était plus le bienvenu chez lui et qu'il avait le droit de dégager sans opposer de résistance. Rien qu'à cette pensée, une haine profonde serra le cœur du garçon. Il se sentait tellement enfant à ce moment-là, il ne put empêcher ses yeux de le piquer. Se relevant brusquement, comme s'il avait peur d'être vu par quelqu'un -il y a un monde fou qui passe par là, je vous promet, surtout à cette heure - il serra avec rage les bouts de la brouette et la souleva sans le moindre effort.

    Il se rendit avec hâte dans les écuries, se préparant à tout verser dans le box de la jument, jusqu'à ce qu'il demande comment il se débrouillerait. Pas une mince affaire de faire passer une brouette entière dans un endroit totalement clos. Cela lui prendra le temps qu'il faudra, mais il réussira à nourrir cette petite sauvage, parole d'homme !
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyVen 19 Nov - 6:43

    Comme par miracle, l'herbe constellée de gouttelettes s'échappa de la main de '' la chose '', et il fit de nouveaux demi-tour. Mais au fond d'elle même, une petit voix chuchotait à l'arabe noire qu'il reviendrait, dans les minutes, les heures suivantes. Plus qu'une impression, une certitude.
    Elle inclina légèrement sa tête concave vers le sol, imprégnant ses naseaux de l'odeur familière de l'herbe fraîche. Certes, l'odeur était moins forte que celle des herbes dans sa vallée natale, mais cela restait une odeur d'herbe qui lui inspirait un certain confort. Oui, un jour elle sortirait et elle pourrait de nouveaux galoper librement sur le bord de la plage, avec le sel qui lui collerait aux crins et la forte odeur marine s'instaurerait dans ses naseaux.

    La mince poignée d'herbe eut tôt fait d'être finie, et la fine jument était loin d'avoir dépasser le stade '' Je meurs de faim ''. Pourtant, déjà, on aurait juré qu'elle se sentait mieux. Dans son œil, la lueur sauvage qui éclairait d'habitude son regard se ravivait, comme si l'on avait jeté du bois au milieu de braises et que le feu reprenait, plus vivant que jamais. Et il avait suffit d'un seul '' chose '' pour faire cela. D'une lueur d'attention autre que cupide ou intriguée, et surtout d'une poignée d'herbe. Car de l'agitation, il n'en manquait pas dans cette écurie. Les palefreniers s'interpellaient, riaient fort et blaguaient tout en harnachant les chevaux, la distribution du foin était faite matin et soir, d'où l'amoncellement dans le box de l'arabe. Souvent, Sebastian Clark venait, et il la faisait travailler, courir. qu'espérait il, docilité, soumission ?

    De toute évidence, il ne tenait pas à ce qu'elle continue à garder cette fougue sauvage, et pourtant il lui serait impossible de l'en défaire. A on idée de vouloir dompter un cheval sauvage ? Idée stupide. Ils étaient la liberté incarnée, et si il avait réussi à en dompter quelques un, ce n'était sûrement pas elle qui allait s'ajouter à sa collection.

    De nouveaux, l'homme était là, avec une odeur forte d'herbe qui indiquait une grosse quantité. Peut être pour lui faire parvenir ? C'est du moins ce qu'elle espérait.
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyVen 19 Nov - 14:48

    Nathaniel jeta un petit regard désinvolte par-dessus la porte du box, et constata avec joie que l'herbe qu'il avait lâchée avait disparu. Sous la paille ou mangée, ça il s'en fichait totalement, il avait l'impression d'avoir fait ce qu'il avait à faire, et cela le contentait. Avec un petit espoir, il regarda dans les yeux la belle jument, et eut l'impression qu'elle avait changé. Son regard semblait plus lumineux, plus profond peut-être. Une grosse motivation traversa notre beau blond, qui se sentait tout à coup prêt à traverser des montagnes pour donner ce serait-ce qu'une subsistance suffisant pour deux jours. Il n'avait d'ailleurs là probablement pas assez à manger pour une seule journée, mais ça n'avait pas d'importance. Il pourrait revenir 5 fois par jour s'il avait la certitude que la belle arabe allait mieux. Enfin, cela ne devait pas être très compliqué, vu son état. Et qui sait, peut-être qu'un jour elle le laisserait approcher et soigner ses vilaines blessures. Même si le doux rêveur était conscient que ce n'était pas pour tout de suite, évidemment.

    Pour la petite jument courageuse, notre bel aristocrate se sentit prêt à faire quelques efforts. Il mit la main à la patte, malgré ses doigts déjà rouges et endoloris. Saisissant par belles poignées l'herbe des praires qui poussait le long des chemins gravillonnés des écuries, il passait sa main inlassablement à travers les barreaux, ne cessant de se cogner. Au bout de 5 minutes, sa main était engourdie et ankylosée, pourtant cela n'arrêta nullement le garçon. Il surveillait du coin de l'oeil la jolie jument pour laquelle il faisait tant de sacrifices, et sentait une vague de chaleur lui remplir le coeur. Elle semblait tellement abattue, mais gardait la tête haute et l'encolure arquée, prouvant qu'elle n'était pas prête à passer sa vie ici et que très vite, elle retournerait sur la terre de ses ancêtres, la crinière au vent, même si c'était la dernière chose qu'elle devait faire. Ce regard le relança dans sa tâche, il était plus motivé que jamais et malgré les quelques souffrances engendrées passa la demi-heure suivante à passer sa main à travers les barreaux. A ce rythme là, c'est qu'il risquait de souffrir de courbatures demain le coco ! Enfin, il vint à bout de la brouette, où subsistaient simplement quelques brins collés par l'humidité. Un sourire éclairait le visage de l'héritier Rotschild, malgré les larges cernes qui creusaient son visage. Pas franchement étonnant, car à force, il devait bien être prêt de 3h30 du matin, et toute cette activité n'était pas habituelle au jeune homme.

    Le blondinet alla remettre la brouette à sa place, et s'assit dos au mur se situant face au box de Fireflies. Il avait juste envie de l'entendre mâcher, après tout ses efforts et malgré la fatigue qui lui rongeait les yeux. Il avait l'impression d'être un enfant attendant son cadeau de noël, qui entendait son père les poser au pied du sapin sans oser vraiment aller voir. Cette innocence était tellement agréable...
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyVen 19 Nov - 20:03

    Alors, l'herbe se mis à tomber du ciel comme la neige silencieuse dans une prairie. La jument se recula au fond de son box, méfiante et attentive à la fois, témoignant d'une légère agitation. La nuit filait, et elle pouvait perçevoir que les signes du '' chose '' pour la nourrir faiblissaient d'énergie. Fatigué, le coco ? Pourtant, il était presque impossible à la jument d'admettre que ces '' choses '' qui l'avaient capturée, enfermée et délaissée puissent ressentir quelconque sentiment, que ce soit fatigue ou joie. Mais il fallait se rendre à l'évidence, c'était comme lorsqu'à la fin du longue course contre le vent et le sable elle s'allongeait sous les arbres bordants le lagon. C'était du repos, qu'il fallait à chose aux crins blonds, et pourtant il continuait à balancer de l'herbe, vivement, et avait l'air de concentré dans son corps une énergie qu'elle n'aurait cru appartenir à aucun de son espèce.

    Finalement, il arrêta ses mouvements vifs, et s'en alla avec l'étrange objet qu'il tenait par les antérieurs et qui n'avait qu'une seule jambe étrange, silencieusement. Elle l'entendit le poser au loin, puis il se rapprocha de nouveaux et s'assit. Elle détourna son attention de lui, pour se tourner vers la nourriture qui abondait à ses pieds. Un éclair de reconaissance aurait éclairer son regard si elle n'avait pas si peur des '' choses ''. Avidement, elle s'attaqua à la nourriture fraîchement cueillie, ignorant délibérement le foin séché qui parsemait le sol d'une couche épaisse. L'herbe avait un goût étrangement délicieux, et lui donnait l'impression de vivre sauvage de nouveau. C'était certainement ce que l'on ressentait lorsqu'on mangeait alors qu'une faim cruelle vous dévorait. Elle ne prêtait plus grandement attention au '' chose '' trop occupée par son repas.
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyDim 21 Nov - 15:17

    C'est avec une énorme satisfaction que Nathaniel entendit la mâchoire de la petite jument s'actionner, et activement. Avec la fatigue, les larmes lui montaient presque aux yeux, lui qui n'était pourtant pas du genre à se laisser aller au sentimentalisme. C'était peut-être l'absence totale de repères qui le faisait changer autant, d'un coup. C'est qu'il n'avait plus l'habitude de devoir se prendre en charge, et forcément ça détraquait un petit peu ses habitudes. Dans son for intérieur, il se disait qu'il n'allait pas plus mal qu'avant. Il se mentait à lui-même : depuis qu'il était arrivé, il était clairement mieux. Si ce n'est au niveau des filles, au contact des chevaux il était beaucoup plus détendu, et arrêtait de penser à impressionner le monde entier. Il avait l'impression d'être très bien comme il était dans ce ranch. Lui qui pensait n'avoir vite qu'envie de partir se disait qu'il pourrait encore un peu prolonger son séjour dans le coin, sans le moindre regret ou la moindre pression. Ca faisait du bien parfois de pouvoir se relâcher, et pouvoir être naturel sans jugement.

    Notre petit blond remarqua le changement d'attitude de la belle arabe. Ses muscles ne roulaient plus sous sa peau, ses yeux n'étaient plus blancs de peur et l'un de ses postérieurs était au repos. Il n'avait aucune envie de rompre cet équilibre, ce qui risquait d'arriver s'il se levait. Pendant un long moment, il entendit la mastication de la jument, jusqu'à ce qu'il perde totalement conscience du temps. Petit à petit, ses yeux se fermaient et il finit par tomber dans un profond sommeil, la tête tombant sur le côté, toujours assis sur le béton froid. Il était clair qu'il était totalement exténué pour réussir à dormir dans des conditions pareilles. Un léger filet de bave coulait de sa bouche ouverte, c'était super sexy, il faut le dire ! M'enfin sa petite tête d'ange était absolument adorable, et ça rattrapait tout. Même endormi, son pouvoir de séduction fonctionnait. Ce qui devait peu importer à Bagherra, qui continuait à prêter attention uniquement à sa nourriture. Tellement compréhensible, en même temps, après tant de temps à jeûner.
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyDim 21 Nov - 16:57

    Jusqu'à ce qu'il ne reste plus un seul brin d'herbe ( ce qui pris du temps ), on n'entendit plus que la respiration des équidés endormis se mêlant à celle de l'humain qui s'était faite de plus en plus pesante jusqu'à ce qu'il s'endorme à son tour, mêlée à la mastication de l'arabe noire. Une fois son copieux repas fini, elle poussa un long soupir de satisfaction et remonta vivement la tête, la secouant de haut en bas comme si elle approuvait quelque chose. Glissant le peu de sa tête qui pouvait passer à travers les barreaux, elle aperçut '' chose aux crins blonds '' assis dans une position qui devait être inconfortable, un filet de salive coulant de ses lèvres entrouvertes, respirant aussi paisiblement qu'un cheval endormit.

    La jolie arabe noire retira le bout de ses naseaux, en quête d'un autre brins d'herbe à l'abandon, mais n'en trouva pas. Grattant le sol du bout de ses sabots, nérveusement, elle finit par s'imobiliser, s'ennuyant. Finalement, elle s'allongea en vache, oreilles aux aguets, prête à bondir si la situation le demandait.
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyDim 21 Nov - 19:40

    Brusquement, Nathaniel s'éveilla. D'un geste un peu précipité, il essuya plus ou moins discrètement cette élégante salive avec son bras. C'était les mouvements -un peu violents ma foi- de la jument qui le tirèrent de son sommeil. Il ne resta dans le brouillard qu'une seconde, puis reprit totalement ses esprits. Il se rappelait tout à fait de ce qui s'était passé avant qu'il ne s'endorme, à moins que ce ne soit pendant qu'il dormait. Un léger doute persistait, rien ne lui permettait d'être sûr de ce qu'il avait cru faire, ou qu'il avait rêvé. Ce flou pendant la période de réveil l'insupportait, et notre beau blondinet s'énerva un peu de ne se souvenir de rien. Il prit conscience qu'il n'avait pas rêvé lorsqu'il vit Fireflies l'observer d'un air un peu envieux. Il ne put s'empêcher de la fixer, admirant entièrement sa fine tête ciselée avec beaucoup d'élégance. Il n'osait bouger, de peur de l'effrayer. Cela faisait parti de ces moments que l'on aimerait vivre toujours, dans un délicieux bonheur simple, parfois totalement naïf. Il avait l'impression que la jolie noiraude le remerciait, un peu de bave moussante verte aux lèvres. Ses grands yeux noirs semblaient le remercier. Oui, notre petit aristo' était un peu resté dans le monde des rêves, et c'était assez agréable.

    Dehors, les premiers rayons du soleil apparaissaient. Il devait être six ou sept heure, les palefreniers n'allaient pas tarder à arriver, et bientôt il régnera une animation contrastant totalement avec le silence actuel. Le jeune homme en profitera probablement pour poser quelques questions au sujet de cette mystérieuse jument. Finalement, il se leva. Ses muscles étaient courbaturés, son cou endoloris à cause de sa mauvaise position de sommeil. Un sourire simple, sans mal-façon éclaira son visage dur. Il ne pouvait lâcher des yeux la jolie noire, qui semblait avoir envie de le connaître un peu mieux. Elle n'était plus terrée au fond de son box, l'air agressif. Lentement, l'héritier Rotschild s'avançait, il rêvait de pouvoir la toucher rien qu'une fois. Sa main était tendue devant lui, sans colère. Il avait parfaitement conscience que le moindre geste brusque suffirait à la faire repartir dans son enfermement.
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyLun 22 Nov - 20:09

    Le frêle chose aux crins blonds s'éveilla, essuyant le filet de bave d'un coup de manche brusque qui fit plaqué les oreilles de la fine arabe en arrière. Mais bientôt, prudemment, elle revinrent vers l'avant, manifestant sa curiosité et son attention. Lorsque le jeune homme s'approcha, elle ne bougea pas, mais sa main tendue l'inquiétait. Elle manifesta son agitation par un fouaillement de queue ainsi qu'une série de hochement de tête brusque, oreilles plaquées. Elle n'oubliait pas les vipères. Les choses et leurs objets. La dominance qu'elle avait dut subir et qu'elle subissait encore. Et et n'était pas prête de l'oublier.

    Mal grès le vague intérêt que le bipède suscitait chez elle et qui la sortait de cet univers morne, elle n'était pas prête du tout à se faire approcher, et encore moins toucher. Si le bipède continuait à avancer, elle reculerait. Si il esquissait un geste brusque, elle reculerait. Si il haussait le ton, elle reculerait. Au moindre faux pas, le petit Nathaniel risquait d'anéantir en un instant une partie du dure travail qu'il avait effectué cette nuit : C'est à dire ne pas se faire menacer à chaque fois qu'il esquissait un geste envers la petite jument. Oh, que non, ce ne serait pas si simple de gagner seulement sa confiance. Et si le jeune homme n'y allait pas avec patience, il risquait d'anéantir ses efforts.
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyMar 23 Nov - 15:34

    Les oreilles tournées vers l'arrière de la jument montraient qu'elle n'était pas prête à le laisser la toucher. Le petit bonhomme en avait parfaitement conscience, et pourtant il ne pouvait s'empêcher d'essayer. Qui sait, elle aurait peut-être tout de même la reconnaissance du ventre ? Mais non, elle faisait partie de ces chevaux qui ne sont attentifs qu'aux gestes et aux personnes, sans se laisser aller à de flous sentiments d'intérêt sans fondement. C'était trop bête, il avait l'impression pourtant qu'il s'était rapproché d'elle comme personne depuis un certain temps. Il était tellement dur d'arrêter avant de tout détruire, alors qu'on pensait pouvoir aller toujours plus loin. Lentement, sa main retomba dans le box, les doigts tombant.

    Il n'avait qu'une envie : revenir le lendemain, dans les mêmes circonstances. Se réveiller naturellement à une heure et demie pour aller cueillir trois brins d'herbe frais, et voir ses grands yeux noirs briller dans le noir. Profiter du silence, du calme des écuries après le soleil froid et la pluie glacée. Cette nuit avait été extrêmement agréable, d'une douceur rare. Notre beau blond se sentait presque chez lui ici désormais. Pourtant, "chez lui" avait toujours désigné auparavant une froideur, un non-dit constant. Et des baffes, chaque fois que quelque chose n'allait pas. Il gardait des marques de cet enfermement le long de ses bras, des petites cicatrices invisibles qu'il ressentait chaque fois qu'il rentrait à Venise. Le jeune Rotschild se sentait proche de cette jolie noiraude, sans attachement ni famille, sans en réclamer d'ailleurs. Il avait besoin de la découvrir, plus longtemps.
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyMar 23 Nov - 17:56

    Au soulagement de la jument, le petit '' chose '' abaissa sa main, laissant tomber ses doigts. Mais une volonté farouche semblait toujours briller dans son regard. La douceur de l'aube régnait sur l'écurie, dont les premiers habitants semblaient se réveiller. Au loin, on entendait les oiseaux gazouiller. Bagheera aurait presque put, si elle avait fermé les yeux, entendre le son de ses contrées natales. Mais ici, elle n'était pas chez elle. Elle ne le serait d'ailleurs jamais.

    L'agitation dans l'écurie l'énervait. Les premiers palefreniers se bousculaient, s'interpellaient, bref. La vie quotidienne d'un cheval captif commençait. Pour l'arabe noire, commençait le dure temps qui lui rappelait à chaque instant sa captivité. Presque avec un certains regret, elle se recula dans son box à l'approche des travailleurs matinaux, reprenant son activité de panthère guettant le public de son œil méfiant et inquisiteur. Sa queue battait contre ses flancs, tandis que les palefreniers s'arrêtaient un instant pour lancer des quolibets sur '' la princesse noire '', ou encore '' la bête noire '', jugeant sa maigreur, et dévisageant avec curiosité le jeune homme prostré devant la porte de son boxe.

    Quant à elle, farouchement, elle grattait le sol de son antérieur droit, inspirant à certains méfiance, à d'autre, peur. Et certains même, pitié. Peut être que son rôle était là, alors ? Leur faire peur, susciter leur méfiance ou leurs regards curieux. Peut être.
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyMar 23 Nov - 18:20

    Petit à petit, le mouvement recommençait, comme tous les matins, et l'animation occupait entièrement l'écurie. Deux ou trois palefreniers distribuaient les rations, sortaient les chevaux, effectuaient quelques soins. Tout cela sans un sourire, avec une motivation totalement absente. Ils ne semblaient être là que pour l'argent. Comme tout le monde, d'ailleurs. L'argent était le seul motif expliquant la présence d'une jument sauvage et abandonnée dans son box. Qui sait, peut-être serait-elle achetée un jour, par un de ces nouveaux maitres éthologues pensant pouvoir la remettre dans le droit chemin. C'était dommage, il était clair qu'elle pourrait faire une bonne jument, mais sa vie était dans la plaine désormais.

    Fireflies reprit son air agressif, les oreilles couchées, faisant quelques tours dans son minuscule box avec un grand farouchement. Chaque fois que quelqu'un s'arrêtait devant sa cage dorée, il regardait Nathaniel avec une totale incompréhension. Pourquoi perdre son temps avec un cheval aussi idiot que cette petite ? Elle ne servait à rien ici, et finirait bientôt au couteau si ça continuait. Elle n'était probablement qu'une bouche de trop à nourrir, et finirait mal à moins de trouver un cavalier. Ou de réussir à se barrer. Cette transformation si soudaine serra le cœur de notre petit sentimental, qui vit une jument totalement différente de tout à l'heure. Il se le promit à lui même, et à elle : il reviendrait le plus tôt possible.

    Un simple regard suffit à lui dire tout ce qu'il pensait. Qu'il était désolé qu'elle soit ici, désolé de ne pas pouvoir l'aider plus que ça. Qu'il reviendrait le lendemain, c'était promis. Mais qu'il ne servait à rien ici, qu'il ne pouvait pas la laisser partir. Et qu'il ne l'oublierait pas.


[Je te propose de faire un post suivant correspondant au lendemain soir, OK ? (:]
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyMer 24 Nov - 6:34

    A chaque passage, la jument scrutait le petit chose. Oh, il était différent des autres, oui. Il l'avait aidé, nourrit. Son regard n'était pas celui que l'on adressait à un fauve en cage, et lorsqu'il le posait sur elle, cela la rassurait, quelque part. Mais elle ne l'aurait jamais avoué, pour rien au monde. Côté équin, cela hennissait, tapait, réclamai sortie ou granulé. Dans son box, ça avait tapé, jour et nuit devant une semaine durant, mais dans un autre but : Retrouver sa liberté. Mais pouvait elle continuer à le faire ? Ça ne lui servait à rien. Ses muscles n'étaient plus ceux d'avant, et elle avait faim. De plus, son boulet était entouré de sang séché, et chaque déplacement lui valait une petite pique douloureuse qui lui rappelait qu'elle était là, la blessure.

    Elle s'arrêta une dernière fois, et fixa le petit homme de ses yeux d'ébènes. Dedans, la flamme qu'il avait ranimé tout à l'heure brillait plus que jamais, et quelques part elle aurait voulut qu'il sache qu'elle lui était reconnaissante d'avoir fais ça pour elle. Une chose indéfinissable brillait dans le regard du chose aux crins blonds, mais c'était certainement quelque chose de bon. Une promesse, peut être ? Elle secoua vivement sa tête racée, tandis que celui ci faisait demi-tour, presque à regret. La laissant à sa journée dans la peau d'une bête de foule que chacun voulait toucher mais dont chacun avait peur. La fine arabe se détourna, sa queue fouaillant l'air, tandis que l'humain partait.


[Ok ^^. Dans un autre sujet ou celui-ci ?]
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyMer 24 Nov - 18:16



    Encore une fois, Nathaniel se rendait aux écuries. Une lune voilée éclairait son chemin, il espérait ne pas avoir d'objet risquant de provoquer sa chute. Pour ce qu'il voyait, il ne pouvait compter que sur la chance. Une légère neige fondue tombait du ciel, humidifiant un peu tout sur son passage. Peut-être que dans quelques jours un joli manteau blanc recouvrirait la prairie du ranch, mais ce n'était pas pour tout de suite. Pas assez froid. Il faut avouer que le beau blond n'avait pas l'habitude de ces températures qui :lui semblaient provenir de l'ère glaciaire, mais bon, il fallait bien s'adapter. Le froid constant lui faisait penser à noël, aux vacances à la montagne dans le chalet familial. Le feu au coin de la cheminée, avec un petit chocolat chaud, c'était de bons souvenirs. Mais qui lui semblaient très, très lointain. C'était avant qu'il ne commence à se poser plein de questions, et à rebuter l'autorité parentale. Parfois, il se demandait pourquoi il ne retournait pas à cette inconscience et à cette insouciance. Maintenant qu'il avait goûté à la 'liberté', ça lui semblait impossible. Même si c'était au prix de sa famille. Le long du chemin, il essuyait de sa main couverte de cuir les quelques flocons se bloquant dans ses cheveux.

    Une légère impatience se ressentait dans son attitude générale, il n'avait pas vu depuis la veille la petite noire, après l'avoir quittée dans une foule travailleuse, et un renfermement assez inquiétant. Notre bel italien espérait la retrouver comme avant, avec cette petite lueur de sauvageonne dans les yeux. C'était comme ça qu'elle était belle, on ne pouvait pas dire le contraire. Le grand bâtiment assombrissait l'ensemble de l'horizon, comme une tâche noire au paysage. Ce que n'aurait pas dénié la belle Fireflies. Accélérant le pas, il atteignit en quelques minutes l'entrée des écuries. Contrairement à hier, il n'allait pas passer une demi-heure à la faire poireauter, un simple petit bonjour pour faire patienter son estomac et très vite : à table. Il entra donc dans les écuries, parlant quelques secondes dans sa langue maternelle à la belle noiraude qui devait probablement s'en foutre. Puis il sortit tranquillement, remettant en place ses gants : il allait faire froid. Le simple contact avec le métal froid de la brouette le raidit, mais il la déplaça vers les bords du chemin. C'est qu'il ne resterait bientôt plus d'herbe par ici... La prochaine fois, il s'y prendra à l'avance. Quoi qu'il en soit, il s’activait pour éviter de congeler sur place, littéralement. Après une petite demi-heure, la brouette était remplie à ras bord d'herbe fraîche. Sa vue allait sans aucun doute réjouir la petite arabe. Y'avait intérêt, après tant de souffrance ! Il revint dans les écuries, la neige avait cessé de tomber mais n'avait pas épargné notre beau vénitien, qui était mouillé jusqu'aux os. Il fixa Bagherra, en essayant de se convaincre qu'elle en valait la peine. Et même que là, c'était pas facile !


Dernière édition par Nathaniel de Rotschild le Dim 28 Nov - 17:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyJeu 25 Nov - 6:27

    Après une journée de plus à se faire pointer du doigts et huer, la belle arabe noire devait convenir que la nuit était la bienvenue. La nuit. C'était son seul moment de répits à proprement parler, seul instant lors du quel elle pouvait un tant soit peu relâcher son attention, sans toute fois se laisser aller dans cet endroit clos qui lui rappelait sans cesse qu'elle n'était pas, elle n'était plus libre. Mais hier soir, ce n'était pas pareil. Il y avait eut un jeune chose qui lui avait apporté de quoi remplir son estomac creux. Lui, et si il n'était pas '' pareil '' ?

    Un son identique à celui précédent la tira de ses pensées. Chose au crins blonds était revenu. Il balbutia quelques sons dans le langage propre aux choses avant de disparaître dehors, avec son étrange instrument à trois patte en main. Qui disait instrument à trois patte, disait herbe fraîche ! Le regard de la jument s'anima et elle poussa un petit hennissement en écho au paroles du bipède. Pourquoi faisait il ça ? Elle s'en moquait bien, tout ce qu'elle savait c'est qu'il la nourrissait, point.
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptyMer 1 Déc - 16:05

    A force, la belle jument finirait par accepter la reconnaissance du ventre, qui sait ? Le léger hénnissement qui avait retenti dans le bâtiment silencieux avait réchauffé le coeur de Nathaniel, qui osa imaginer qu'il servait à quelque chose ici désormais. Cependant, il lui restait toujours le problème de savoir comment servir le plus vite possible le dîner de la petite princesse noire. Son ventre vide résonnait, d'un bruit qui n'était pas des plus mélodieux. Enfin, ses grandes mains se mirent en action. Il attrapait de grosses poignées d'herbe, sans cesser de grelotter. La neige n'avait pas amélioré son état général, il ne cessait de tousser. Hors de question pourtant d'arrêter de venir voir cette petite poulette. Il éprouvait un tel plaisir en voyant sa petite tête ciselée se découper sur le mur blanc de son box ! Ça suffisait à se lever le matin et avoir un rythme de personne âgée : impossible de tenir sans faire une bonne sieste l'après-midi.

    Petit à petit, une bonne brassée d'herbe fraîche s'entassait en recouvrant une vieille paille sale. La lueur des yeux de Fireflies suffisait à réveiller l'entrain du beau blond chaque fois qu'il faiblissait. Il faut tout de même dire qu'il eut un soupir de soulagement lorsqu'il se rendit compte qu'il ne restait plus d'herbe dans sa brouette. Il s'assit à sa place "habituelle" avec un total relâchement, contemplant Bagherra.
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MessageSujet: Re: Tu peux toujours crever.   Tu peux toujours crever. EmptySam 4 Déc - 16:58

    Identiquement à avant, la nervosité de la jument c'était calmée et sans attendre le départ du brun, elle dévorait avidement les poignées de brins d'herbe qu'il avait consciencieusement jeté par la porte du boxe. Sa faim s'apaisait au fur et à mesure, tandis qu'une reconnaissance bienfaitrice envers l'italien naissait. Il l'aimait, elle n'en savait rien, mais il l'aidait, et c'était pour elle un grand réconfort ! Relevant sa tête d'ou pendouillaient des brins d'herbes, elle effleura brièvement des naseaux l'épaule de '' chose '', son souffle chaud sur son corps frêle.
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