(Désolée... J'ai encore eu une semaine de fou : on a quasiment pas eu cours de la semaine à cause des casseurs, mais du coup, les profs nous assomment de devoirs ^^'. Du coup, je te réponds en première (parce qu'en plus, le topic me tente à mort xD))

Il faisait nuit, et pourtant, Sebastian était dehors, lui aussi soumis au froid glacial. La raison d'une telle folie, bien inhabituelle chez le BB ? Eh bien, sa dernière folie en date : Texas, son chien. Autant vous dire que ça n'avait pas été une heureuse idée que de l'adopter, et que le barbu ne regrettait pas le moins du monde son geste. Il avait trouvé l'animal affamé, blessé et souffreteux il y avait quelques jours de ça, à la lisière du ranch. Et pour la première fois depuis des années, cet homme sans coeur apparent pour les bêtes avait été pris de pitié. Suivant son instinct - curieux instinct ! - il avait attrapé l'animal, qui s'était laissée faire sans broncher, trop faible pour se débattre, et l'avait ramené chez lui. Depuis, il l'avait nourri et l'obligeait régulièrement à se dépenser, pour se remuscler. Et le berger allemand semblait déjà épris de son maître, et le suivait de plus en plus souvent dans ses tâches. Bientôt, pensait Sebastian, le chien l'accompagnerait à cheval... Et peut-être lui servirait-il pour des captures ?

Mais bref, là n'est pas l'histoire qui nous intéresse. Texas, donc, avait été pris d'une soudaine envie de petit besoin. Il avait couiné, gémit, pour finalement venir aboyer dans les oreilles de son maître, afin de le sortir du lit. Ronchonnant, Sebastian avait accepté de se lever, s'était vaguement passé un sweat et un jean, et il était maintenant dehors. Son pas, mal réveillé, allait pourtant bon train, et le berger allemand filait d'odeurs en odeurs, déposant la sienne un peu partout. Le BB s'apprêtait à rentrer, trop gelé pour faire durer la petite balade qui, pourtant, semblait ravir son chien, lorsqu'il aperçut une silhouette.

"Nusicaa..."

Un sourire radieux - comme on ne lui en voyait que la nuit - étira ses lèvres rosées. Il savait que la jeune femme était sur le domaine, mais il n'avait encore jamais eu l'occasion de la croiser. Dun mouvement de la main, il enjoignit à Texas de le rejoindre et, posant ses doigts sur ses lèvres, lui indiqua qu'il devait se taire. L'animal ne comprit probablement pas, mais il était intelligent, aussi prit-il le partit de se coller, sans un son, à la jambe de son maître, qui le félicita d'une caresse bourrue sur la tête. Alors, sans un bruit, il se dirigea jusqu'à la jeune femme et, plus qu'heureux de la prendre par surprise, déclara d'une voix qui sonnait étrangement fort, dans le silence :

"Eh bien, quelle surprise de te rencontrer ici et à cette heure, ma chère."