Rafale était au trot dans ce nouvel endroit qu'elle venait de découvrir. Elle longeait le "pont", intriguée par ce qui se passait de l'autre côté. Mais une voix lui soufflait de ne pas traverser cette instalation en bois. C'était pour celà qu'elle trottait autour de cette chose. Pour savoir ce qui l'attendait de l'autre côté. Au bout de quelques minutes, Lassée par ces aller-retour, Rafale fit demi-tour et repartit au pas. Elle préférait ne pas traverser ce truc étrange. Enfin, elle passa au galop, et, prise d'un rare élan de joie, ehcaîna ruades et sauts de moutons. Ce fut lors d'une de ces cabrioles que quelque chose sur le "pont" attira son regard. Elle s'arrêta et l'observa attentivement, de loin. Alors elle bloqua sa respiration, tandis que la panqiue montait en elle et bloquait ses membres. Un bipède. Toujours incapable de bouger, la jument poussa quelques hennissements de terreur, ne sachant que faire. Charger ou fuir ?

* Olala et s'il me poursuivait ? Ma seule solution est de le tuer. Au risque de me faire capturer. *

Après cette réflexion, la jument chargea le macin à deux pattes. Mais il était près du "pont". Alors elle s'arrêta à quelques mètres du bonhomme sur pattes, méfiante. Prête à fuir. A chacun des mouvements de "l'humain", elle reculait d'un pas.

Le bonhomme avait rétrécit d'un coup, sa tête lui arrivant maintenant au niveau de l'épaule. Etrange mais rassurant. Ce n'était pas à cette taille qu'il allait l'attraper avec ces trucs étrangleurs ! Toujours à une certaine distance du pont et du bipède, elle l'écouta parler, les oreilles en avant, mais méfiante. Mais que pouvait-il bien dire ? Elle le fixa, les membres tendus droits sous elle. Elle n'oubliait pas que c'était un bipède, et que ces bipèdes l'avait séparé, ou du moins en partie, de sa famille. Et ça elle ne le leur pardonnera jamais. Pourtant, la curiosité forçait la jument à rester prêt de cet "homme". Elle avança d'un pas, puis recula. Enfin, elle se cabra, tout en tandant ses antérieurs vers le bonhomme à deux pattes. Rafale fit ensuite volte-face sur ses postéireurs et partit au grand galop, dos à l'humain. Presque une minute après, elle diparut. Mais elle revint presque aussitôt, à la même allure, et même plus rapidement. Elle sauta un tronc au moins dix ou vingt centimètres plus haut que la hauteur de l'arbre et revint toujours au galop, pas le moindre du monde déséquilibrée par son saut vers le bipède. Enfin elle repartit en coups de culs, espérant lui monrter ainsi de quoi elle était capable.

Rafale sentait que l'homme voulait la rassurer. Oui, mais pourquoi ? Pour mieux la capturer après ? Pas question ! Rafale fit semblant de se calmer, ralentissant l'allure jusqu'au pas. Puis elle s'avança doucement vers le bipède. Quand elle fut à quelques mètres de lui, elle tenta le tout pour le tout : elle s'élança au grand trot vers lui, se risquant à monter sur le pont. Enfin elle passa au galop et menaça de le percuter. Mais une plache fit un bruit effrayant et fit paniquer la jument, qui s'éoigna de nouveau. Comment faire pour avoir ce satané bipède ? Elle revint vers lui, toujours au galop, menaçante. Mais le pont lui faisait vraiment peur. Alors elle resta où elle était, à trois ou quatre mètres de l'objet en bois. Elle fouetta 'air de sa queue, agacée. Elle n'arivait pas à cerner l'homme. Pas une seule fois il avait essayé de la capturer. Non, pas une seule. Elle se mit à broutter, toujours en le fixant de ses grands yeux noirs. La jument arabe se détendit petit à petit, au fur et à mesure que le temps passait. Mais elle le regardait toujours, surveillant ses moindres faits et gestes.

Alors qu'elle continuait à brouter, l'homme se mit à parler, mais avec une voix différente. Elle pesait sur certaines lettres, et c'était très agréable à entendre. Rafale soupira et se détendit complètement, tandis que ses oreilles étaient tournées vers l'origine de ce son magnifique.
Bientôt, elle ne brouttait plus, elle somnolait, un postérieur replié, mais elle écoutait toujours la chanson du bipède. Malgré un brin de méfiance, celui que tous les chevaux sauvages ont, la jument était parfaitement détendue. Enfin, elle posa son regard doux sur l'homme et ne bougea plus. Sa voix était complètement différente de celle de celui qui voulait la capturer.
Rafale était entrain d'organiser ses journées de façon à revenir tous les jours ici, ou dumoins le plus souvent possible, pour revoir cet homme. Après tout, celui qui voulait la capturer était sûrement une exeption à la règle !

[ Ouah j'ai eu de la chance !!!! Quand j'ai voulu copier le message (c'est ma technique pour le cas où il s'efface quand j'enregistre) je l'ai effaçé en même temps ! Mais heureusement ça l'a copié quand même ! ]

Quand l'homme arrêta de chanter, Rafale s'ébroua et fit voler sa crinière. Sa cricatrice apparut pendant quelques secondes. Sans y faire attention, elle s'avança vers l'homme de quelques pas et, en bougeant la tête de bas en haut, l'incita à chanter encore. Peut-être que le bonhomme l'avait remarqué, mais elle s'en fichait. Tout ce qu'elle foulait, c'était qu'il chante encore. Une fois que le message (elle esprérait) était passé, elle se remit à brouter, non loin du petit pont en bois.
Tout en broutant, la jument s'avança de nouveau vers le pont, sans monter dessus, sans être à portée des mains de l'homme non plus.
Elle sursauta quand un oiseau s'envola et s'éloigna au trot. Elle resta droite, l'encolure redressée, les sens en alerte pendant quelques minutes. Puis elle se calma de nouveau et revint à quelques mètres de l'humain, non sans réclamer de nouveau qu'il chante.

Rafale l'écouta attentivement chanter et soupira. C'était tellement plus agréable que les hommes capturateurs hurlants... Petit à petit, elle s'avança vers le chanteur, doucement, mais sûrement. Bientôt, elle ne fut plus qu'à un mètre. Mais elle n'osait toujours pas s'approcher plus. Elle fit encore un pas, puis un autre. Et de nouveau un autre. Les antérieurs à raz du pont en bois, la jument se pencha en avant, l'encolure tendue vers l'homme.
Ben quoi ? Il ne fallait quand même pas espérer qu'elle monte sur ce truc qui craque et qui fait peur !
Malgré tout, elle n'osait toucher le bonhomme sur pattes. Dès qu'elle se trouvait à quelques centimètres de sa tenue, elle sursautait. Finalement, elle se remit droite, et observa attentivement le bipède. Allez un pas, juste un petit pas.... Et c'était fait. Elle avait un sabot sur le pont. Alors elle se repencha en avant et frôla le bipède mâle. Elle sursauta encore. Mais elle l'avait touché.

Rafale eut un léger sursaut lorsque le bonhomme sur pattes parla. Elle le fixa longuement, sans comprendre une seule de ses paroles.

* Il ne peux pas bouger les oreilles, la queue ou je ne sais quoi d'autre comme on le fait tous ? Ce serait plus simple quand même ! *

Perplexe, elle hésitait. Que pouvait-il bien dire ? Finalement, elle abandonna sa recherche et baissa la tête en la secouant de toutes ses forces.
Ça lui gratait derrière l'oreille, un petit peu plus bas.... Elle souleva son postérieur sans réussir à toucher son oreille. Alors elle regarda l'humain et lui présenta son oreille. S'il était vraiment gentil, il la lui gratterait... Autrement, il lui ferait mal, et là elle partirait, pour toujours.

* Alleeeez s'il te plait ! *

[ On arrête là ? Parce que là l'inspi méchappe x) Désolée ]

Rafale poussa un grogement de plaisir et plia son encolure de façon à ce que la main de l'homme frotte plus fort. Puis, une fois la démangeaison partie, Rafale regarda autour d'elle et se rendit compte que la nuit était tombée, ou dumoins que le soleil se couchait. Il falait qu'elle quitte cette terre avant la nuit... Elle regarda l'homme, hésitante. Que faire ? Partir ? Rester ? La pur sang recula de quelques pas, remercia l'homme du regard, fit demi-tour et s'éoigna doucement. Puis elle tourna sa tête vers le bipède, les oreilles pointées vers lui. Elle ne savait toujours pas si elle devait partir ou non. Mais si la nuit arrivait, et elle ne pourrait plus rentrer.... La belle se retourna vers le bonhomme sur pattes, et se cabra comme pour le saluer, tandis que le soleil colorait le ciel derrière elle. Enfin, elle partit au galop, espérant de tout coeur qu'ils se reverraient bientôt.

[ Tu vois même là je n'ai pas d'inspi je suis désolée ]

[ J'avoue que moi aussi j'ai pas trop d'inspiration ]