> Du passé et de l'avenir.

Le vent soufflait doucement à travers ma crinière ébène, caressant mon visage pâle. J'aimais ce sentiment. Celui d'être libre & présente à la fois. Je me tenais droite, les épaules reculés et la tête haute. J'étais toujours maquillée de la même manière. Très sombre, juste assé pour que mes yeux soit assé percutant. Car ce n'est que par la yeux que l'on peut communiquer. De la tristesse, de la joie, de l'envie ? Les étincelles qui brillaient à travers les prunelles de me yeux ne disait autre que cette admiration profonde. Celle que j'avais envers les chevaux. Je les voyais galoper à travers les plaines. L'étalon dominant droit devant tous les chevaux. Derrière, le poulain. Le prochain. J'étais là, droite. Encore là, je n'avais toujours pas réussi l'approche de l'un d'eux. Caresser les naseaux d'un cheval sauvage, c'étais mon rêve le plus puissant. Surtout, le plus fort. Le plus puissant. Celui qui jouait contre moi. J'avais fais des erreurs, comme j'avais réussi. Jamais je n'abandonnerais. Dans cet Enclos, il n'y avait aucune bête. Je rêvais. Malgré mes mains gelées et mes joues rougeâtres, je restais là à attendre. J'attendais contre moi. Contre le temps...

Elle portait une veste légère, un jeans et des sandales minces & fragiles. Brown était déjà venu ici et y avait rencontré un homme. Celui-ci avait sût être assé pressé envers elle, même de mauvaise foi. Cependant, elle était restée là à le regarder faire. Direct ou indirect, elle lui avait proposée son aide. Pourtant, Alysson ne souvenait point de son visage.. Seulement de ces traits. Creusés. Elle respira profondément et lentement, elle fit glisser son regard océanique vers la droite. C'étais à cet un endroit qu'elle avait fait sa connaissance. Elle s'approcha donc, d'un pas lent.

Sebastian marchait. Tranquille. Une clope au bec, comme d'habitude. Il pensait aux évènements récents, à toutes les décisions qu'il devait prendre, et il ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il n'avait pas assez profité de ses vacances. En même temps, il ne pouvait pas non plus nier qu'il était heureux d'être de retour dans son ranch, chez lui. Ses pensées voguèrent vers la petite Alice, que personne n'avait retrouvée. Qu'était-il arrivé à cette gosse ? Où était-elle ? Et surtout, qu'allait-il lui arriver à lui, si jamais un seul de ses cheveux n'avait été abîmé ? Il grimaça à l'idée qu'on se rende compte du petit trafic qu'il avait... C'était tout simplement impossible.

Quand il était stressé, Sebastian s'acharnait sur la cigarette. Plus que de raison, s'entend. Ainsi, quand il ne lui resta plus que le filtre de la première, s'en roula-t-il une seconde, tandis que ses pensées dérivaient toujours. En effet, il arrivait à l'enclos clôturé, où il avait lâché la jument pie qu'il avait capturée, il y a peu. Il allait devoir s'occuper d'elle, et c'était pour lui une véritable corvée... Il ne l'aimait pas franchement, il préférait les vrais défis : grands, noirs et hargneux. Boomer, quoi. Perdu dans ses pensées, il n'aperçut la jeune fille que trop tard : elle aussi, l'avait vu. Et mxrde pour sa solitude. Souriant, il passa sa main dans sa barbe hirsute et s'avança tranquillement vers elle, intérieurement las, extérieurement à peu près accueillant. Mais, s'il annihila la distance les séparant, il ne prit pas la parole en premier, attendant que ce soit elle qui s'exprime.

Alysson s'arrêta près de l'enclos, parcourant le boie de ses prunelles océaniques. C'est à ce moment qu'une jument traversa l'enclos clôturé à tout vitesse. Surprise, la femme recula brusquement, contempla l'animal en action. Elle semblait affolée cette jument. Ses muscles roulaient avec rage contre son corps mince et son regard semblait terrifié. Elle la dévisagea un instant, ne comprenant pas trop ce qu'il se passait. Peut-être avait-il quelque chose, là-bas. C'est à cet instant qu'elle entendit brusquement les pas d'un humain, très près derrière elle. Brown se tourna alors, cherchant à comprendre la réaction de cette femelle.

C'est à ce moment qu'elle rencontra le regard du fameux propriétaire de l'écurie. D'abord surprise, elle étouffa un petit cris de surprise sans vraiment le désirer. La jument et puis maintenant, Clark. Elle lui devait tout son respect pour avoir communiquer avec sa mère pour insister leur fille à venir ici. C'est à dire, elle même. La jeune femme ne l'avait jamais réellement rencontrée mais elle avait souvent entendu parlée de lui. Surtout qu'il était en vacance pour un certain temps. Elle grimaca légèrement et gênée, Brown baissa les yeux. Il fumait, elle détestait ça et pourtant. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire. Elle leva légèrement les yeux, posant ses prunelles océanique dans les ciens. Il était rare de croiser un regard si intime, si profond. Son maquillage endurcissait la couleur de ses yeux. Comme emprise. Délicat. Enviant. Souvent, l'on avait du mal à s'en séparer. - Contente d'enfin pouvoir vous rencontrer, Mr. Clark. Dès le début, elle savait que c'étais lui. Seulement par l'énergie qu'il dégageait. C'était évident. La femme proposa sa main, pour le saluer poliment.

Un drôle de sourire étira les lèvres de Sebastian, quand elle lui adressa la parole. Rares étaient les personnes qui osaient directement l'appeler par son prénom. Pourtant, il savait que nombreux étaient ceux qui se doutaient que c'était lui, même sans l'avoir vu. Sa position flottait dans son aura. Il prit la main de la jeune femme et la serra. C'était une poigne ferme, mais pas dure. La poigne d'un homme confiant sans être prétentieux. Une poigne qui s'éternisa un peu, parce qu'il ne pouvait se dégager du regard envoûtant de la demoiselle qui lui faisait face. Il n'aimait pas son allure générale : piercing, tenue soignée, maquillage évident... Non, ce n'était pas le genre du BB. Et pourtant, elle dégageait quelque chose d'animal qui l'obligeait presque à s'intéresser à elle. Sans doute étaient-ce ses yeux limpides ? Ou bien son assurance, démentie par le petit cri de surprise qu'elle avait retenu.

"Tu as de très beaux yeux... ?"

Ah oui. Evidemment, Sebastian ne vouvoyait personne. C'était peut-être ce qui était le plus prétentieux, chez lui. Mais bon, c'était le plus vieux, et le plus haut placé, il n'allait pas se mettre à témoigner du respect à n'importe qui, non ?! Il observa l'enclos, derrière, et vit au loin la silhouette de Crispy disparaître. C'était le nom qu'il lui avait donné : Crispy... C'était celui qui lui était venu au premier regard (et qui est susceptible de changer xD). Tranquillement, il s'accouda à la barrière, en homme qui est chez lui, dévoilant ainsi sa nuque et le commencement de ses épaules à la jeune demoiselle. Il ne pouvait nier que ses yeux bleus le troublaient, et il ne voulait pas que ça se voit...

C'est à cet instant qu'elle croisa le regard de Sebastian. Longuement, elle résista à ses prunelles. À ces traits. À son visage. À ces lèvre parfaitement dessiné. De son côté, sa poigne fût plus délicate mais ferme. Pas autant que celui du propriétaire mais assé pour sentir qu'elle était une femme de confiance et prêt à tout sauf.. Sa main retomba près de sa hanche et elle laissa l'homme passer à côté d'elle pour prendre place contre le bois. Alysson Brown se tourna quelques secondes après, posant son visage en direction de la jument. Elle semblait toujours affolée.. Peut-être le changement ? Elle ne l'avait jamais réellement vue dans cette écurie. Peut-être une nouvelle jument qu'avait rapporté de son voyage l'homme qui se trouvait devant elle. D'ailleurs, il avait de belles épaules larges , comme elle aimait. Le soleil se distingua enfin d'entre les nuages, plombant contre le visage pâle de la femme. Le percing contre sa lèvre brillait vivement, dessinant parfaitement ses lèvre rosé. Elle s'approcha donc de l'homme, prenant distance entre elle et lui. Bras tendus, Brown admirait l'animal. Souvent, les hommes la complimentait pour tenter les approches. Plusieurs d'entres eux voulaient souvent plus que ça. Son corps, surtout. Surtout lorsqu'elle se rendait au Bistro. Un seul n'avait que soutenu son regard océanique. C'étais ce cowboy, celui l'ayant mis en colère à la boutique équine. Elle se souviendrait toujours de son regard masculin. Ce vert, si intense. Pourtant, de la bouche de Sebastian, cela sembla plus différent. Plus direct. Une phrase qui toucha brusquement la femme au cheveux teints noir. Elle le regarda, sans sourire puis, elle le remercia : - Merci.. Dit-elle simplement, reposant son attention sur la femelle. Elle lui devait tout à cet homme. C'étais surtout le maquillage obscur qui mettait en valeur la couleur de ses yeux. - Elle semble Affolée.. Dit-elle en reculant son dos, glissant ses mains dans les poches de son jeans.

Oui, bon. Elle ne semblait pas avoir compris que le point d'interrogation à la fin de la phrase, c'était une manière détournée d'avoir son nom. Enfin, son prénom, surtout. Parce que son nom, franchement, il s'en fichait comme de sa première... Sa première quoi, d'ailleurs ? Cuite ? Oui, voilà, sa première cuite. Et, évidemment, ce compliment n'était pas un moyen de séduction. Il était trop vieux, pour elle... Quoique... Il avait déjà eu des relations avec des filles jeunes, sans que ça ne fonctionne vraiment. Et celle-ci différait trop de ce qu'il connaissait. Enfin, elle avait l'air de différer, bien qu'il lui accorda son respect dès le premier regard.

Tranquille, il passa une langue rose sur ses lèvres sèches, en observant Crispy revenir vers eux plein cul. Il l'avait attrapée il y a peu de temps, mais il trouvait surprenant qu'elle ait autant d'endurance. Quoique... Elle avait sûrement dû ralentir, depuis qu'il l'avait lâchée. Elle faisait juste son show, parce qu'elle voyait des humains près de la barrière... Brusquement, elle ralentit, et ronfla des naseaux.

"Oui, elle a l'air de l'être. Je l'ai achetée durant mon voyage. Une jeune jument, pleine pour la première fois. Apparemment, elle est devenue folle depuis la saillie, et elle devenait dangereuse. Ils voulaient s'en débarrasser, mais c'est une belle bête, et le poulain promet de l'être aussi. Je l'ai eue pour une bouchée de pain."

C'était beaucoup de mots, pour quelqu'un de taciturne, comme lui. Mais il semblait s'animer quand on lui parlait de chevaux, ce qui nourrissait l'idée que tout le monde se faisait de lui : un chic type fan des équidés et désireux de sauver les miséreux, et de les rééduquer pour parfois les revendre. Il poussa un doux soupir, observant l'horizon et, sans préambule, demanda clairement, cette fois :

"Tu es ?"

[ MDR ! Je me demandais pourquoi le point d'interrogation xD ]

La jeune femme regardait elle aussi la bête. C'est vrai, elle était très énergie. Ce qu'elle admirait le plus, c'étais la puissance qu'elle renvoyait. Ce souffle très profond qui vombrissent rageusement. Cette fougue intense. La femme en ressentir même les frissons parcourir l'arrière de son corps mais, elle en montra rien. Restant simplement silencieuse à écouter le vent siffler contre ses oreilles. De son côté, l'âge n'avait pas vraiment d'importance. Elle préférait beaucoup plus avoir des hommes plus vieux que jeune mais sinon, elle pouvait en laisser passer entre temps. Éprouver ce sentiment envers un homme, elle ne le choisissait jamais. Il venait seul, comme s'il explosait dans son coeur. Dans son âme. C'étais instinctif. Un claquement de doigt et elle pensait la soirée même à cet homme. À son sourire, les traits de son visage, la couleur de ses yeux, sa voie... Malheureusement pour elle, Brown avait un très mauvais défaut. Personne ne le connaissait et surtout, s'en doutait à la première rencontre car elle semblait si.. Parfaite. Avec son air fière à savoir où aller à n'importe quel moment. Alysson Brown soupira de nouveau levant légèrement le menton pour laisser le vent caresser son visage frais.

C'est ainsi qu'elle comprit qu'elle n'avait pas eu faux de penser qu'il avait acheter cette jument dans son voyage. Contente de ne pas s'être tromper. la jeune femme afficha un sourire satisfait : - Et bien, vous ne vous tromper jamais à ce que je vois.. Dit-elle en donnant un petit coup de tête en direction de la jument : - Tous les chevaux que je vois ici son d'une beauté indéfinissable. Dit-elle calmement.

C'est à ce moment qu'elle se rendit compte qu'elle avait oubliée de se présenter. Une chaleur intense s'empara de ses joues qu'elle tenta rapidement de cacher en tournant la tête vers la gauche. Puis, incapable de dire quoi que se soit, la femme resta silencieuse un moment. Comme elle était bête, c'étais vraiment absurde. Brown connaissait bien son nom mais à elle, elle ne lui en faisait rien savoir. Elle tourna finalement la tête : - Alysson Brown.. Dit-elle en fisant glisser ses prunelles ambre contre les lignes de ses yeux. - Je suis navrée, j'étais trop fascinée par la beauté de cette jument.. Dit-elle, cherchant une petite solution pour s'éloigner de cette gêne constante.

(Mdr oui, désolée, ce n'était pas parfaitement clair non plus, il faut dire xD).

Sebastian n'était pas un homme à qui on la faisait : il était capable de juger une personne en quelques mots, et ne se trompait quasiment jamais. C'était ce don qui lui avait permis de grimper les échelons ainsi. Ce don, ainsi que quelques autres qualités... Et défauts. Son avidité, son pragmatisme l'avaient propulsé au poste qu'il occupait maintenant. Dans un sourire pensif, il se souvint de sa vie au ranch de son enfance, de sa découverte du lieu qui deviendrait Electric Avenue... Mais la voix de sa douce compagne le ramena au présent, et il posa les yeux sur la jument, au loin, qui commençait à fatiguer, et était repassée au trot.

"Si, j'ai fait des erreurs... On en a tous fait, de toutes façons. Mais c'est vrai que je suis assez fier de mon ranch !"

Un sourire plus large, plus amical tendit sa peau burinée, tandis qu'il jetait un regard circulaire pour jeter, une fois encore, un regard sur sa réussite. Il en était si fier ! Finalement, ses yeux sombres, profonds, s'arrêtèrent sur la douce courbe du menton d'Alysson. Il aimait les filles naturelles, presque sauvage, et elle ne l'était visiblement pas : sa peau, laiteuse, était trop parfaite. Ses cheveux, lisses, trop bien coupés, trop bien coiffés, trop volumineux. Et ce piercing, qui dépassait agaçait Sebastian. Pourtant, pourtant... Elle avait un charme indéfinissable, quelque chose qui émanait d'elle, mélange captivant entre force et faiblesse. Et c'est ainsi qu'il vit ses joue se colorer progressivement d'un rose impossible à dissimuler, qu'elle tenta néanmoins de cacher en regardant ailleurs. Le BB étouffa un petit rire amusé, se disant que, décidément, il avait un don pour faire rougir les demoiselles, avant de s'approcher de son oreilles et de murmurer, dans un souffle :

"Enchanté."

C'était tout. Il avait été sage. Quoique cette approche avait sans doute dû emballer le coeur de la brunette. Tranquillement, il se mit à marcher dans le sens inverse, s'attendant tout naturellement à ce qu'elle lui emboîte le pas.

Et elle était vraiment fière de faire parti de ce ranch. L'écurie avait tout ce qu'un cheval pouvait rêver. Un beau paddock, un box grand et bien construit, une alimentation durable, une écurie propre et surtout, un propriétaire qui aime ce qu'il a fait de cet endroit. En quelque sorte, Aly admirait cet homme. Il avait raison, il ne se trompait pas sur beaucoup de chose. Elle prit place près de Sebastian, de nouveau. Bras tendu, elle le regarda silencieusement sans oublier la gêne qui c'était emparé d'elle il y a un instant. Quel genre d'homme recherchait-elle ? Elle était souvent attiré vers le genre musclé, beau et avec ce sourire d'enfer. Mais parfois, elle s'y voyait entrain de regarder les hommes plus vieux, avec un peu de barbe et des traits dures comme le roc. Blond ? Brun ? Noir ? Cela n'avait pas d'importance. Avec cette couleur de peau balsané , il avait tout un charme. Sa voie vibrait dans son esprit et Alysson se trouvait à sourire pour absolument rien.
C'est à ce moment là que la jument prit le trot. Son souffle se faisait plus roque, plus puissant. Comme si elle pouvait ressentir cette énergie, la femme baissa les yeux.. Éssouflée pour elle. Sincèrement, ce n'étais pas tout les jours que l'on pouvait regarder une bête dépenser tout sa rage et sa puissance dans une course déchaîner.
C'est vrai, Brown n'avait rien de naturel. Normalement, elle était blonde. Au naturel, aucun maquillage sur la peau avec un peu de tâche de rousseur sous les yeux. Elle n'avait pas d'aussi beaux ongles. Aucun piercing au lèvre et près de l'oeil. Cependant, c'était ainsi qu'elle était. Anciennement mannequin, la jeune femme ne pouvait s'empêcher d'être ainsi. C'était en elle de toujours être plus que ce qu'elle devrait être. Sebastian Clark se redressa et approcha doucement sa tête. Sur le coup, Alysson recula légèrement la tête. Surprise. Puis, elle approcha sa tête pour le laisser chuchoter ce qu'il avait à dire. C'est lorsqu'il recula que Brown posa son regard unique vers lui. Son coeur se mit brusquement à battre. Une bouffée de chaleur s'emparra de la femme qui tenta brusquement de se ressaisir. Ses joues rouges par la gêne, elle se tourna brusquement vers la jument. C'étais trop rapide pour elle, trop surprenant de cet homme. Et pourtant, elle avait tant aimer ce contact. Cet haleine chaude contre sa joue.. Cet voie.. Elle en frémit brusquement. Il s'éloignait, elle entendait ces pas et pourtant, elle restait dos à lui. Trop surprise, trop émotive. Bien sûre, il ne lui fallait un rien pour être ensevelis par tout sorte d'émotion.

Ah ah. Elle était mignonne. Mais elle tâtait du doigt l'une des faiblesses de Sebastian, l'une de ces choses qui en faisait un homme comme les autres, et pas simplement "le BB sans erreur derrière lui". En effet, il avait un sacré faible pour les femmes. Enfin, disons qu'il aimait "jouer" avec elles, dans le sens que ses conversations prenaient souvent un ton grivois, et ses gestes devenaient vite séducteurs. Mais il ne se rendait pas compte que, parfois, en particulier chez les jeunes femmes naïves, son "jeu" prenait le goût amer de la réalité. Et c'est ainsi qu'il se retrouvait mal à l'aise avec des filles totalement accro à lui, à son corps, à son charisme.

Il faut dire qu'en plus d'être beau, Sebastian avait un charme à faire pâlir d'envie n'importe quel mortel xD. Son charisme naturel était mis en valeur par son sourire furtif, mystérieux, qui naissait sur des lèvres parfaitement dessinées, bien que souvent gercées. Sa peau présentait quelques rides, au coin des yeux, aux fossettes et au front, mais son attitude enjouée et son activité effaçaient ce léger détail, pour le rendre insignifiant. Sa peau, burinée, semblait parfaitement lisse et sans défaut... Du moins, jusqu'à ce qu'on descende sur son corps : de larges épaules, une taille fine, des poils et des cicatrices. Il avait hérité de tas de cicatrices : ici un cheval qui l'avait frappé, ici un cheval qui l'avait mordu... Il faut dire que dompter des chevaux sauvages n'était pas toujours de tout repos !

"Eh bien, viens donc marcher fillette."

Fillette. Ah ah. Comment casser tous les délires érotiques d'Alysson, en un mot xD. Mais un mot prononcé de façon terriblement involontairement horriblement sexy. Oui, ça aussi, ça pouvait devenir un défaut : sa douce voix grave avait quelque chose d'irrésistible...

Cette voie enivrante qui vibrait tendrement dans sa tête. Son odeur masculine, un parfum qu'elle aimait respirer. Le regard qu'il avait posé contre elle. Sévère, où le désir le hantait. C'étais surtout ce tons qui l'avait légèrement bousculée. Cette chaleur qu'elle avait éprouver à ce moment. Son regard lointain se posait vers l'horizon. Il est vrai que Valentino était un bel homme mais que cachait-il ? Qui était-il pour être si beau ? Et surtout, pour qui se prennait-il pour changer la belle Alysson ? Car non, ce n'étais pas elle.. Comme si l'on c'était emparer d'elle... S'il fallait qu'elle s'emporte. Cependant, une chose que Sebastian ne savait pas d'elle. C'est qu'elle ne se laissait jamais facilement avoir.
Légèrement, la femme tourna la tête, cherchant à voir du coin de son oeil Clark qui s'éloignait. Un instant, elle l'observa, silencieuse. Puis, elle reposa ses prunelles océaniques vers l'avant. Bien sûre que se n'était pas elle. Se laisser faire par un homme attirant, ce n'étais pas ce qu'elle désirait. Elle cherchait d'avantage un homme qui l'envoûtait, qui la désirait. Jusqu'à s'en arracher la vie peut-être ? Elle aimait se sentir aimer, apprécier... C'est pour cette raison qu'à ce moment précis, la femme fronça les sourcils. Il voulait jouer ainsi alors ? Et bien, il devra apprendre que Brown aussi aimait jouer avec les hommes. Et que jamais, elle ne se ferait manipuler que par le tons dragueur d'un homme. Elle resta alors stable, indépendante. C'était ainsi qu'il voulait jouer non ? Fillette... Un nom qu'elle détestait. Elle ignora donc Mr. Clark, laissant la chaleur de ses joues tomber tranquillement. Puis, la fillette se redressa, tournant la tête face au vent. Sa longue crinière s'éleva derrière elle et sans jeter qu'un seul regard à l'homme, elle longea la clôture.
S'il ne voulait pas qu'elle parte, il faudrait qu'il vienne le chercher.
Sebastian Clark n'avait pas faux sur une chose. Alysson avait réellement quelque chose d'animal. Il s'agissait seulement de le trouver. Ou de la trouver. Mains dans ses poches de jeans, elle poursuivait sa marche lente et très élégante. Elle y prennait même goût à ce jeux très '' humoristique ''.

Edit de Valentino : Je trouve ça HILARANT que tu te sois trompé de nom ici : ''Il est vrai que Valentino était un bel homme mais que cachait-il ?'' MDRRRR J'aime ça j'aime ça XD ~~On voit qui hante ses pensées~~ *Fuiiis*

(Ah ah, oui ! Je suis affreusement vexée mdr xD).

Depuis tout jeune, Sebastian est un dominant. Sur tous les points. Dominant relationnel, dominant hiérarchique, dominant amical... Il dominait même ses parents, et sa famille. Bref, il avait l'habitude d'être écouté, pris en compte, d'être obéi. Et il était rare - que dis-je ? Rare est un euphémisme ! - qu'il se soumette à quiconque. Aussi, quand il vit qu'Alysson s'en allait dans le sens opposé, se trouva-t-il légèrement... Tiraillé. En effet, dans son cerveau, ses pensées s'agressaient sauvagement : d'une part, il y avait le "Qu'elle aille se faire voir, c'est toi le chef, ici, c'est toi qui mène la danse". Et de l'autre, le "Ouais, mais quand même, tu l'apprécies, ce serait pas cool de mettre fin à la conversation comme ça... Laisse un peu tomber ta dignité de mes deux et va la voir !". Bref, il ne savait trop que faire. Alors il s'arrêta, se retourna et, d'une voix un peu plus forte pour qu'elle l'entende malgré le vent, il lui demanda :

"Tu fumes ?"

Oui. Bon. OK. C'était un comportement étrange... Mais le BB se devait de garder le contrôle sur tout : c'était son rôle, sa vie, c'était tout simplement ce qu'il DEVAIT faire. Et maintenant, les cartes étaient dans les mains de la demoiselle : soit elle partait sans répondre, soit elle revenait vers lui. Soit, évidemment, elle pouvait rester à distance, et dans ce cas-là, il se parleraient de loin comme des ânes, parce que Sebastian en avait déjà largement assez fait.

- Non. Dit-elle dans l'immédiat. Comme si elle avait attendu cette question avec beaucoup d'impatience. Elle l'avait dit d'un tons de voie polie et sans injustice car elle n'était pas en colère contre lui. Loin de là. Ce qu'elle semblait vouloir justifier n'était que son point de vu. Celui qu'elle n'était pas le genre de femme à courir après le garçon. Comme il semblait vouloir le faire, Brown voulait résister à ces charmes et elle en était parfaitement capable. Elle en avait le caractère pour. C'était aussi pour lui montrer qu'elle était indifférente à ses reproches, à ses contacts et son sourire. Qu'elle était bien plus que cette femme qu'elle avait montrée une minute avant. Celle qui rougissait juste par le murmure de Sebastian. Elle longeait donc toujours la clôture. Tête haute et paupières légèrement refermé à cause du soleil, la femme souriait en coin. Confiante. Le vent ondulait à travers sa longue crinière ébène, le soleil brillait contre sa peau pâle et son pas semblait plus lent, plus distinguer.

Le contrôle, tout le monde devait le gagner ou même, l'apprendre. C'étais le secret pour réussir. Une personne incapable de prendre des décisions, c'étais le comble du malheur. Ça, elle le savait. Rien n'arrive pour un rien. C'est à ce moment qu'elle entendit les pas de la paint s'approcher de plus en plus vite. Alysson Brown glissa aussitôt ses prunelles océaniques vers l'animal, voyant l'intérêt de celle-ci. Bien sûre, elle s'arrêta brusquement pour l'observer mais... Brown resta indifférente, voyant bien le petit jeu qu'elle tentait d'avoir. Elle continua donc son pas, ignorant le regard intelligent de l'animal. Ignorant même le regard de Sebastian ou plusieurs questions se bousculaient l'une contre l'autre.

Elle avait répondu, et continuait à partir. Flûte alors, ce n'était pas dans les propositions que s'était fait Sebastian. Il ronchonna un peu dans sa barbe, se maudissant de ne pas avoir pensé à cette solution, lui qui pensais toujours à tout, mais ne fit pas un pas de plus vers elle. Si elle devait partir, elle partirait, il n'avait aucunement l'intention de courir vers elle. Tranquille donc, il la quitta du regard, le reposant sur l'horizon, et décida de se re-rouler une clope. Oui, il fumait trop, beaucoup trop. Mais après tout, à quoi cela lui servirait-il, de mourir vieux ? Il n'avait aucunement l'intention de devenir un petit vieillard voûté et de devenir un poids et pour son fils, et pour son ranch. Plutôt mourir jeune d'un cancer des poumons. Oui, je vous l'accorde, c'était un comportement idiot et totalement immature, mais il était comme ça.

Se saisissant donc de sa clope roulée, il se la coinça entre les lèvres et, utilisant son briquet comme un expert, l'alluma. Le doux frémissement des herbes qui brûlent lui tira un soupir de délectation, tandis qu'il tirait une bouffée salvatrice de la cigarette. Les yeux mi-clos, il se concentra sur la sensation de chaleur qui se dispersait dans son superbe corps musclé, avant de reprendre cette source de bien être entre ses doigts, et de souffler avec ravissement. En ce monde, à l'exception du sexe et de l'argent, il n'aimait rien plus que sa cigarette. Il la tapota doucement, afin de faire tomber les cendres, et murmura au vent :

"On est bien là, hein ?"

Brown arrêta de marcher , ignorant les paroles de Mr.Clark. Elle posa son regard vif vers l'animal, s'accotant contre la barrière avec lenteur. La jument agita légèrement sa tête vers l'arrière, reculant de quelques pas. Elle, ce qui l'intéressait vraiment cher les hommes, c'étais le genre gentleman. Celui qui vous regarde avec ce beau sourire charmeur. Qui vous montre que l'on est appréciée. Par le genre d'homme à rester loin & à fumer cette cigarette. Brown le savait. Tous les hommes ayant envie de la gagner devrait lui accorder quelques sacrifices. Elle se souvenait de ce cowboy. Il était si.. beau. Enfin, comment dire... Son parfum, son regard envoûtant, sa voie.. Elle baissa légèrement les prunelles, pensive. Leur rencontre au petit Bistro c'était bien passée mais... Elle attendait plus. Sa première question était celle-ci : Qui était le père ? Pourquoi cette question ? Car il avait des aires qu'elle avait du mal à distinguer. À comprendre.. Elle reposa ses yeux vers l'animal qui la fixait toujours avec beaucoup d'intensité puis, elle frotta ses mains l'une contre l'autre. Pour en revenir à ce bout de papier blanc, Brown détestait cette odeur. Fort, trop fort pour elle. Ses parents n'avaient jamais fumés en sa présence et c'étais mieux ainsi. Une fois, elle avait essayée et elle avait détestée. Plus que tout au monde. Ce goût dégueulasse qui vous hante la bouche jusqu'à ce que l'on passe à la salle de bain. Elle claqua silencieusement la langue, fascinée par son comportement. - Aller, vien ! Dit-elle en approchant sa main.

[ Désoler, très court MDR.. Mais j'attends que ton Clark se décide quand même *_* ]

(Il ne viendra pas, il refuse de s'incliner, et il n'aime pas donner :p
On lance un dé ?)

Oui

( Oh yeah, j'aime ça ! > Du passé et de l'avenir. 148817

)

Le membre 'Alysson Brown' a effectué l'action suivante : Confronte l\'improbable

'Hasard Humain' :
> Du passé et de l'avenir. Loup10

(OMG, comment je vais pouvoir réagir à ça ?! xD)

Sebastian entendit la jeune femme parlant à la jument sauvage, tandis qu'elle ne savait pas que, justement, elle était sauvage. Il sourit largement, mais son sourire se fana bien vite. Si Crispy se trouvait dans l'enclos, et Alysson à ses côtés, qui, ou quoi, était à l'origine de l'énorme craquement qu'il entendit dans les bois ? Un mauvais pressentiment saisit le BB, qui fouilla les bosquets de son sombre regard. Le craquement avait été trop gros, trop sec pour avoir été provoqué par un humain, et il savait pertinemment que les chevaux sauvages évitaient les abords du ranch comme la peste. Evidemment, il y avait des exceptions, comme le cheval qui avait fait s'échapper l'Appendix, mais bon...

Et, enfin, il apparut à découvert. D'une maigreur maladive, le loup fixait un regard mauvais sur les bipèdes... Il avait l'air seul, et Sebastian en déduit rapidement que c'était un mâle qui avait été exclu du troupeau. Seul, livré à lui-même pour la chasse, il avait dû être obligé de quitter le territoire sur lequel il était né... Et avait atterri ici. Il avait sans doute éviter tant que possible les bipèdes mais, de plus en plus affamé, avait finalement décidé de tenter sa chance. Et là, ils étaient dans la mxrde. Dans une profonde mxrde. Se saisissant avec précaution d'un lasso qui ne le quittait jamais, ignorant encore ce qu'il ferait avec, le BB s'éloigna de quelques pas en murmurant d'une voix très calme, mais mais assez forte pour que la jeune femme l'entende.

"Alysson, retourne toi très, très, très doucement. Et surtout, ne crie pas..."

La bête regardait toujours la femme avec beaucoup de curiosité. Y prenant presque goût. Cependant, c'est à ce moment qu'elle leva les yeux. Très lentement. Puis, les traits de son visage se durcirent vivement. Brown remarqua rapidement la différence sur le visage de l'animal. Elle l'observa donc un instant avant de s'apercevoir que la paint reculait très lentement. C'était un changement de comportement inhabituel.. La femelle plaqua sauvagement les oreilles, ronflant agressivement les naseaux. Puis, la voie de Sebastian. À cet instant, son souffle se coupa brusquement. On aurait presque dit que son coeur aurait explosé à cet instant précis. Elle se tourna donc très lentement et pu enfin apercevoir ce qui l'attendait.

Son regard océanique se posa sur la bête qui l'observait avec envie. Un animal qui a faim s'en prend toujours à celle qui semble la plus misérable et entre les trois, c'était Alysson. Mince et inconsciente. En même temps, il y avait ce petit inconscient qui avait pitié de ce loup. Juste à cause de sa solitude, de ce regard affamé, de ces os. Elle en eu presque le coeur à aider le pauvre animal dans sa chasse. Cependant, elle devait rester droite et tout simplement le faire retourner dans sa nature mais encore là... C'étais ça le problème. Comment faire ? Elle fit lentement glisser son regard ambre vers Sebastian. son visage c'était crispé avec crainte. Elle tenait fermement la barrière en bois derrière elle. De l'espoir, voilà ce qui la poussait à rester accrocher. Mâchoire serrer, une violente secousse la surpris à travers le long de son corps. Brusquement, elle ferma les yeux. Donnant sa confiance au propriétaire de l'écurie.

Sous ses yeux horrifiés, Sebastian vit un spasme agiter brusquement le corps de la jeune femme. Un spasme qui voulait dire "Youhou, je suis peur, je suis faible, je suis une proie de choix !". Et ça, le loup l'avait bien vu... Le BB pouvait presque constater la naissance d'un sourire machiavélique dévoilant ses crocs pointus. Il n'était plus temps aux bavassages, il fallait agir. Sans trop savoir ce qu'il faisait, agissant par pur instinct, le barbu s'empara d'une pierre gisant à ses pieds, et la lança dans une élégante courbe sur l'animal, qui ne la vit pas venir. Le coup lui tira un glapissement, et son attention quitta la jeune femme pour se tourner vers son agresseur.

Il avait un regard mauvais, un regard fou. Sebastian fit faire deux tours à son lasso, et l'envoya sur le loup, tandis que celui-ci s'élançait en avant. La corde retomba avec aisance autour du cou de l'animal, mais ne se resserra pas : en effet, la distance séparant le lanceur et l'attrapait diminuait à chaque foulée, laissant donc du mou dans la corde. Sans se poser de question, le BB fit demi-tour à toute allure, et grimpa agilement dans l'arbre le plus proche, propulsé par une violente décharge d'adrénaline... C'est dans ces moments là que l'on voit la parenté entre le singe et l'homme... Une fois hors de portée des dents du carnivores, il enroula la corde autour de ses doigts, jusqu'à ce qu'il n'y ait presque plus de mou, et accrocha l'autre bout à une branche.

"Alysson... Ecoute-moi bien : débrouille-toi pour trouver de la viande dans ce foutu centre. Rapidement. Le loup s'en ira une fois qu'il aura mangé... Et ptain, dépêche, je ne suis pas un con de piaf fait pour rester planter dans un arbre !"

Oui, il fallait bien le reconnaître : il y avait un accent de folie dans la voix du BB. De folie, et de peur. Mais qui aurait réussi à garder son calme dans une telle situation ?

(Désolééée pour le retard =/)

Brown regardait avec surprise ce qu'il se passait. Le loup, les crocs, les mouvements, le cris.. Elle recula vivement, cherchant à rattraper la barrière derrière elle. Seulement, sans le vouloir, elle s'enfarga dans une branche et tomba contre la clôture. Elle lâcha un petit cris de surprise, se cognant fortement contre le bois. Heureusement, elle resta bien réveillée mais la douleur s'en pris à elle. D'une façon plutôt agressive. Elle glissa aussi vite une main contre son crâne, échappant des petits souffles craintifs. Ses membres tremblaient vivement, même dangereusement. C'est à ce moment qu'elle sortit lentement sa main de ses cheveux, y remarquant le rouge contre sa main. Longuement, elle fixa la couleur de son sang puis, elle reposa ses yeux vers l'animal attaché au lasso. Brown le regarda un instant, cherchant à fuir les prunelles assoiffés de l'animal. Sans qu'il ne le sache, Sebastian lui hurla d'aller chercher un quelque chose d'incompris. Ses paupières se refermèrent fiévreusement, cherchant à retrouver la lumière. Puis, elle attrapa entre ses mains la barrière, se forçant à se redresser. Elle le savait, son instinct lui disait qu'elle était en danger et pourtant.. Malgré l'adrénaline qui faisait pomper son coeur, la force n'y était pas. Elle se sentait étourdis, lourde et sans présence. Elle s'accrocha sèchement contre la barrière, un peu en perte d'équilibre. Puis, lorsqu'elle fût dos au loup et au propriétaire de l'écurie, elle distingua au loin la femelle. Elle semblait complètement effrayée. Ainsi la raison de sa rage dans le paddock. Elle l'avait vu venir... Brown tenta de regarder Sebastian qui tenait fermement le loup puis, elle fit un pas sur le côté. Restant toujours accrochée contre la barrière. Puis un autre, un autre.

C'était une situation particulière et elle avait beau se donner tout la rage à avancer, ses membres l'empêchaient rageusement. Elle tremblait, ne sentant plus la force d'avancer. Ce n'est que lorsqu'elle lâcha la barrière pour prendre la course que ses membres lâchèrent. Elle s'effondra contre la terre, arrachant un petit crie de faiblesse. Puis, allongée, elle ferma lourdement ses paupières... Sebastian devait agir seul à présent.

(Alors ça c'est salaud, j'm'appelle pas Superman moi xD. J'vais être obligée de le tuer T_T)

Bizarrement, une fois Alysson hors jeu, Sebastian retrouva un semblant de calme. Au fond, il était comme ce loup : un solitaire, un tueur, qui luttait pour survivre et n'hésiterait pas à affronter d'autres dominants. Il examina la situation. Soit il restait là jusqu'à ce que quelqu'un passe, chose qui risquait de prendre du temps, au vu de l'heure, et il n'était pas sûre que le lasso tienne éternellement le coup face aux crocs du loup surexcité par l'odeur du sang de la jeune femme. Soit... Soit il tentait un pile ou face. Refusant de regarder le canidé dévorer sa nouvelle "amie", il décida de mettre cette deuxième initiative en place.

Tranquillement, il détacha le lasso, le tenant toujours fermement, d'autant plus que l'animal ayant senti le soudain mou s'était jeté en avant avec plus de férocité encore. Prenant garde à son équilibre, le BB monta aussi haut que possible, choisit une des plus grosses et solide branche, passa le lasso par-dessus... Et sauta. Sa chute fut brutalement ralentie par le soudain poids du loup, qui se retrouva ni plus ni moins pendu. Un long jappement déchirant retentit, tandis que le canidé se faisait étouffer. La chose que le barbu n'avait pas prévu, c'est qu'un loup, c'était intelligent. Et qu'une branche, c'était bien peu pour séparer un animal montant et un Sebastian descendant. Ainsi, ils retrouvèrent proches. Trop proches. Dans un ultime sursaut de vie, le gris attrapa le bras du brun entre ses crocs.

L'affrontement qui suivit est un peu brouillon. Toujours est-il qu'au final, le BB lâcha le lasso, tombant brutalement sur les deux derniers mètres qui lui restaient à descendre, et observant le loup faire exactement la même chose. Mais l'animal - qui, je l'ai déjà dit, était intelligent - avait bien compris qu'il avait frôlé la mort, aussi s'enfuit-il à son tour à toute patte, laissant ses deux victimes sanguinolentes pour mortes. Sebastian se redressa - il était de plus forte constitution que la jeune femme - et observa sans comprendre ce qui l'entourait. Il avait crû mourir, alors... Pourquoi était-il toujours là ? Le chaud liquide coulant le long de son corps l'incita à faire une chose inhabituelle, mais néanmoins nécessaire : il hurla le plus fort possible, espérant qu'on l'entende, et qu'on le soigne. Il ne resterait pas vivant longtemps, dans son état...

Edit de Baghee' : Ah mais non mais moi je veux pas qu'il meurt le BB é-è. Alors Brown, bouge ton cul. What a Face

C'est à cet instant que Alysson sombre dans un des plus profond coma.
Il y avait du noir partout dans son esprit. C'étais vague, intence et agressant. Elle y découvrit, par la magie de son imagination, des cris. Aigus et parfois même, silencieux. Elle avait du mal à comprendre le message des messages. Sous son sommeil absurde, les traits du visage de la femme se durcissaient, trouvant ainsi les formes creusés et parfois, pâle. Du sang, il en avait sur la peau des gens qu'elle voyait. Sur la bouche, surtout. Même qu'un personnage assé massif s'y présentait le bras ensanglanté. Le souffle de la femme s'accéléra brusquement. C'étais comme un coma, profond et solide. Mâchoire serrée, la femme entendit gémissement d'un animal, sans vraiment qu'elle ne sache d'où il provenait. Puis, le noir total à nouveau. La femme demeura longuement allongée, tout le temps que l'action se passe entre le loup et Sebastian. Lorsque l'on perd beaucoup de sang, l'on ne sait jamais à quoi s'attendre et pourtant.. La peau de Brown pâlissait lentement, au fur et à mesure qu'elle voyait les crocs du loup dans sa tête.

Soudain, Alysson lâcha un cris d'effroi, redressant vivement le dos. Les larmes se mirent à couler longuement contre ses joues. Les tremblements semblaient plus fort, plus intence. Rapidement, Alysson passa une main contre son crâne, y constatant l'ampleur de la blessure. Puis, elle reposa son regard pétillant de tristesse vers l'homme. Il semblait lui aussi blessé. Il y avait du sang contre ces vêtements et surtout, contre son bras. Sans savoir comme réagir, la femme se mit à respirer plus fort. Cherchant à y retrouver son calme. Elle semblait être dans une situation plus grave et pourtant, elle devait vite agir car le patron aussi allait y être. Elle prit donc son courage à deux mains et dans un mouvement de panique, elle chercha à retrouver son équilibre. Seulement.. Une violente douleur au crâne sa surpris et elle retomba dans un grognement au sol : - Je... Je suis blessé à la tête... Dit-elle, désespérée... Le teint plus pâle à la douleur. Le souffle rauque, elle tenta de retrouver ses esprits mais sans espoir. C'étais trop douloureux. Elle attrapa sa tête entre ses deux mains. L'animal affamé était parti mais encore là, elle ne savait pas si le danger était encore présent. Alysson se sentait beacoup trop étourdis pour savoir malgré les petits regards qu'elle posait à droite et à gauche. À la recherche de secour.

Au loin, deux jeunes gens apparurent. C'étaient deux hommes, de bonne constitution... Deux hommes du centre, apparemment. Sebastian sût, en les voyant, qu'ils allaient arriver, qu'ils allaient les sauver, Alysson et lui. Alors, il s'autorisa à flancher : il s'assit, le dos contre l'arbre, veillant à faire bouger le moins possible son bras déchiqueté. Et il frémit longuement. Son teint - d'habitude presque mât tant il était buriné - était blafard, à mesure que le sang le quittait. Sentant soudain la panique le submerger, il essaya vainement d'arrêter le flot de sang, serra les dents pour ne pas hurler face à la douleur de sa main compressant ses blessures... Et sombra lui-aussi dans un coma salvateur, qui l'empêcherait dès lors de songer à la douleur qui irradiait de son corps meurtri.

Combien de temps s'était-il écoulé entre cette dernière sensation de souffrance intense et d'inconfort, et son réveil dans cet hôpital ? Il n'en savait trop rien. Toujours est-il que, quand il parvint à rouvrir les yeux, assailli par un "BIP BIP BIP" régulier et fort dérangeant, il tomba sur une salle blanche qui ne lui disait rien. Il tenta de se redresser, mais fut pris de violents vertiges, et les tours de manège que faisaient la salle le convinrent de reposer sa tête sur l'oreiller. Prudemment, il retenta l'expérience, en tournant légèrement sa tête, pour observer les alentours, et ses yeux tombèrent sur la jeune brune, à ses côtés. Elle était plus pâle encore qu'avant, et ses yeux bleus fondirent dans ceux, métalliques, de Sebastian. Il sourit bravement à sa compagne et, dans un râle, tenta de dire quelque chose de spirituel. Seul un son pâteux lui échappa, à sa plus grande honte...

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» Avançons dans le futur, pour oublier le passé. [Niryna & Destinée]

> Du passé et de l'avenir.

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